Algérie

Un laboratoire pour l'unification de la terminologie



Un laboratoire pour l'unification de la terminologie
Le DLCA (département de langue et culture amazighes) du centre universitaire Akli Mohand Ouelhadj de Bouira a organisé, du 7 au 10 du mois en cours, une série de conférences suivies de deux journées d'études. Cette rencontre scientifique a été rehaussée par la présence d'une bonne dizaine de docteurs en langue amazighe toutes spécialités confondues. Venus des différentes universités du pays (Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Khenchela, Bouira), ils avaient à se pencher sur les méthodes et la terminologie de l'enseignement de tamazight. Selon le Dr M'hamed Djellaoui, chef du département de tamazight à Bouira, « l'objectif principal de ces journées est d'aller vers la création d'un laboratoire de recherche pour l'unification de la terminologie de l'enseignement de la littérature amazighe à l'université ». Dans son intervention relative au conte amazigh entre l'oralité et l'écriture, M. Bourayou Abdelhamid de l'université d'Alger relèvera que « l'unité structurelle et thématique des contes est la même sur tout le territoire national voire au-delà, la preuve qu'ils sont d'origine berbère, il n' y a que la langue qui a changé ». Cependant, l'un des conférenciers se posera encore et toujours les questions de savoir quel dialecte voire quel parler enseigner, et quelles normes et codifications adopter pour enseigner la langue des cavaliers de Jugurtha et ce 19 ans après son enseignement à l'université et 14 ans après son introduction dans le système éducatif. Par ailleurs, les docteurs M.A. Salhi, M. Imarazen et Mme N. Kherdoussi de l'université de Tizi Ouzou et N. Guedjiba de Khenchela aborderont chacun, respectivement la réforme de l'enseignement de la littérature, « Awal di Teqbaylit », la poésie féminine et les pratiques langagières dans les Aurès.La journée d'hier a vu les docteurs A. Rabhi et Z. Meksem de l'université de Béjaïa communiquer à propos de la terminologie qui, même si elle s'avère une entreprise périlleuse, est nécessaire et du texte publicitaire en tamazight. Quant à M. D. Nehali, chef du DLCA de Béjaïa, son sujet de prédilection a été le traitement automatique des langues comme élément de l'aménagement linguistique du berbère. Les difficultés de l'expression écrite en tamazight ont été soulignées par M. R. Boukhrouf qui a insisté sur le retour à la racine dans tout travail de recherche lexicale. Ce forum de réflexion, souhaité et attendu depuis longtemps par les différents intervenants a tenu ses promesses en matière de débat riche et varié. Les tiendra-t-elles quant à un consensus sur l'unification de la terminologie en général et celle de la littérature, objet de cette rencontre, en particulier '


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