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Un label signé de mains expertes Exposition à Dar Kh'daouedj El Amia



Un label signé de mains expertes                                    Exposition à Dar Kh'daouedj El Amia
Pas moins de neuf artisans venus d'Oran, de Tlemcen, de Sidi Bel Abbès, de Tiaret, d'Alger et de Jijel prennent part à l'exposition de produits artisanaux qui se tient jusqu'au 11 novembre au Musée national des arts et des traditions populaires, à Dar Kh'daouedj El Amia. Tous les objets qui sont fabriqués de manière traditionnelle tels que les sacs, les portefeuilles, les portes-monnaie, sont, ici, exposés au grand bonheur des visiteurs qui aiment découvrir ce genre de label signé par des mains expertes. Une idée originale qui a fait son chemin. « Nous avons des collections et chaque collection a un responsable. Madame Bouhamidi m'a, alors, proposé une exposition sur le cuir que j'ai de suite avalisée. Celle-ci s'est attelée à contacter beaucoup de monde sur la nécessité de venir exposer au palais. On a confectionné un petit catalogue qui explique le travail du cuir et quelques notes utiles sur les exposants pour bien les identifier. Ces participants ont le grand mérite d'être là parce qu'il existe déjà la foire de l'artisanat, mais ils ont préféré être présents dans deux endroits différents. On les salue chaleureusement pour s'être déplacés à notre musée », a déclaré, Aïcha Amamra, directrice du Musée national des arts et des traditions populaires. « Il y aura aussi des visites guidées pour les malvoyants et les malentendants. Au dernier jour de l'exposition, on recevra l'école de formation professionnelle de Massaed, dont les élèves viendront passer leur journée ici au musée », a-t-elle poursuivi. Les gens peuvent, bien entendu, acheter les objets de leur choix directement en première main, étant donné que ces artisans vivent de leurs produits, mais la prise de contact est aussi importante. « Certes, j'ai des objets artisanaux à vendre, mais ce qui m'importe le plus au cours de cette exposition, ce n'est pas tant de vendre mes produits, mais de nouer des contacts avec de nouveaux clients », a indiqué Nacereddine Ben Brahim, artisan de Tlemcen. D'autres évoquent les difficultés inhérentes à la tâche. « J'ai des sacs de plusieurs modèles pour femmes et hommes. En tant qu'artisan traditionnel, j'ai fait l'effort nécessaire pour confectionner ces produits de manière artistique, c'est-à-dire à la main. Il s'agit, ici, d'investir dans la qualité plutôt que dans la quantité. De plus, on travaille selon la disponibilité de la matière qui se fait rare sur le marché. Qu'on mette à notre disposition cette matière première ' surtout la basane ' pour nous atteler continuellement à la tâche. Car pour l'instant, on ne nous sert que des déchets de 3e et 4e choix », a déploré Mustapha Boulaechab, artisan de la Casbah d'Alger.


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