Algérie

Un journalisme sans « pépins » '



Un journalisme sans « pépins » '
Le site du quotidien français lemonde.fr s'interroge, dans un article mis en ligne fin juin, sur le rôle que peuvent jouer les robots dans la consolidation de la qualité des papiers de journalistes Il l'a fait en présentant une nouvelle société française Trooclick à l'origine d'un « système automatisé de fact checking (vérification de l'exactitude des faits, dates, chiffres, etc.) dans les textes journalistiques publiés sur Internet ». L'initiative de la ­­société française s'inscrit donc dans la pratique du factchcking qui, selon l'encycopédie en lige Wikipedia, « désigne une démarche visant à valider l'exactitude des chiffres rapportés, d'affirmations, d'informations, ou de faits allégués dans un texte ou discours. » Aux Etats-Unis, où la pratique est apparue avant de se répandre à beaucoup de secteurs d'activités, la technique est appliquée, d'après Wikipedia, « le plus souvent aux déclarations des hommes politiques, et de plus en plus des experts (en économie, santé publique, environnement, sociologie, etc.) et de manière générale aux partenaires sociaux. » L'accomplissement de cette tâche est en effet facilité « par l'accès aux bases de données officielles, l'internet sourcé et certains réseaux collaboratifs », explique l'encyclopédie en ligne qui précise que le factchecking « ne peut se limiter aux sources d'information en ligne : dans certains domaines, une partie des sources adéquates ne figure pas sur Internet. » Le journaliste du site lemonde.fr a abordé le phénomène dans ses multiples dimensions ; il explique ainsi le fonctionnement du service proposé par la jeune société française : « Quand Trooclick décèle une information qui ne correspond pas aux données officielles, son logo s'affiche en temps réel sur la page, avec la mention : « 1 glitch » ? « un pépin », « une petite anomalie ». D'après lui, il n'est pas loin de penser que si « les médias sont censés être des contre-pouvoirs face à l'Etat et aux grandes entreprises, les « factcheckers » robotisés seront peut-être le contre-pouvoir face à l'establishment médiatique. »




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