Algérie

Un jour sur la plage



Résumé : Malika aura la vie sauve grâce à l'intervention de Samir. Quelques secondes de plus, et elle aurait trépassé. Horrifiée, elle éclate en sanglots. Le jeune homme tente de la réconforter.Elle prend quelques gorgées de café, puis s'essuya soigneusement le corps, avant d'enfiler son tee-shirt.
- On dirait que tu récupères bien, lance Samir, qui n'avait cessé de la contempler.
- Oui, je me sens beaucoup mieux. J'ai surestimé mes forces ; j'ai tenté d'affronter le courant alors qu'il y a une limite bien déterminée. Si tu n'avais pas été là...
- Arrête. Ne dis plus rien. C'est déjà du passé tout cela. Tu veux manger un peu '
- Oh oui. J'ai l'impression de n'avoir rien avalé depuis un siècle.
- C'est normal. Tu as vomi.
- Il y a des sandwichs dans mon sac et du jus et de l'eau fraîche dans la glacière.
Samir ouvre le fourre-tout et en retire plusieurs casse-croûte.
- Mais il y en a pour un bataillon là-dedans !
- Tu oublies qu'à l'heure qu'il est je devrais être avec mes amies. C'est pour cela que j'ai prévu autant de nourriture.
- Eh bien moi, je n'ai ramené que du pain, du fromage, quelques morceaux de pâté et des fruits.
- Alors, tu feras honneur à mes sandwichs.
- Avec plaisir.
Ils mangent en silence pendant un moment, boivent leur jus et prennent chacun une pomme. La jeune fille semble avoir oublié l'incident de la matinée.
- Tu sembles avoir repris le dessus sur tes émotions, Malika.
Elle ébauche un sourire.
- On peut dire que je l'ai échappé belle.
Samir la taquine.
- Tu voulais rejoindre le royaume des poissons...
La jeune fille hausse les épaules d'un air détendu.
- Peut-être...
Samir secoue la tête.
- Mais diable, pourquoi as-tu dépassé la frontière, Malika ' Je t'avais pourtant avertie !
Elle prend dans sa main une poignée de sable, puis la jette, avant de rétorquer :
- Je nage bien, Samir. J'ai toujours été la première en natation à l'école. Mais pour tout à l'heure, on peut dire que c'était de la pure inconscience. Je ne savais pas que le courant était aussi fort de l'autre côté. Et puis j'avais une crampe au genou. C'est ce qui a fait que je ne parvenais pas à garder la tête hors de l'eau..
- Il fallait nager à l'extrémité du périmètre autorisé.
- Oui. Je sais que je suis la seule fautive dans cette histoire.
Samir se lève.
- Nous avons assez rabâché cette histoire. Je vais chercher des glaces.
- Oh oui ! Merci. J'en raffole.
- Quel parfum préfères-tu '
- Chocolat.

(À SUIVRE)
Y. H.
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