Un jeune homme aux compétences multiples

Laribi Adel est de ces jeunes Algériens qui refusent de baisser les bras dans l'adversité.Poussé au chômage par la dure conjoncture économique que traverse le pays, Adel ne se laisse pas contaminer par le mortel virus de l'oisiveté ou le syndrome de la harga, malgré la très sérieuse offre qui lui a été faite par le club El Ahly des EAU. Il compte rester dans le pays et y monter l'affaire de ses rêves, à savoir une petite entreprise de production et de distribution de programmes informatiques à caractère éducatif et/ ou ludique.Pour ce faire, il contracta, en 2015, un crédit de l'Ansej et mit son projet en route : Adel Soft est né. Titulaire d'un magistère en génie électrique, Adel compte déjà dans son palmarès 28 programmes informatiques destinés aux enfants. Des produits qui embrassent quatre grands thèmes : l'éducation, l'administration, les sports et la culture générale. «Mon but est d'éduquer et cultiver les enfants à travers des jeux électroniques pédagogiques que je conçois personnellement. A travers cette démarche, j'ambitionne de faire de mes programmes une alternative aux jeux vidéo violents en vogue actuellement dans les milieux enfantins et juvéniles».Ne voulant pas faire dans l'informel, Adel a inscrit son activité à l'ONDA (Office national des droits d'auteur) pour qu'il puisse produire et distribuer ses supports dans la légalité et accéder, par là même, aux grands espaces nationaux d'exposition. «J'ai participé au Salon Start-up, tenu à Oran en 2015, à la Safex 2016 et au Salon du produit national de cette année». Mais les compétences de ce jeune homme de 39 ans ne se limitent pas au monde de l'informatique. Sa passion pour les sports de combat n'est guère négligeable non plus. Possédant un physique d'athlète, Adel vient de décrocher son 4e dan en karaté, un sport pour lequel il voue une passion depuis sa plus tendre enfance. En plus de ses activités de producteur de supports numériques et de sportif, Adel nourrit une autre ambition, celle d'enseigner l'informatique à l'université, activité qu'il exerce en vacataire déjà au centre universitaire de Mila. «Je me suis inscrit en doctorat en électrotechnique pour pouvoir enseigner à l'université». Bon vent.