Algérie

Un jeune enlevé à Draâ Ben Khedda



Les ravisseurs exigent 10 milliards Y. Amine, âgé d’une vingtaine d’années est le fils d’un important industriel installé dans la région. Les ravisseurs auraient, semble-t-il, pris contact avec la famille et demandé une rançon de l’ordre de 10 milliards de centimes et les parents ont tout fait pour que l’affaire ne soit pas ébruitée. Selon certaines sources, le jeune kidnappé a eu une enfance des plus perturbée quant à ses fréquentations, ce qui a, paraît-il, obligé sa famille à changer de lieu de résidence. Le jeune Y. Amine est ainsi, en l’espace de six mois, la quatrième personne enlevée dans la région, après le patron d’un bar d’Iflissen (daïra de Tigzirt), en décembre dernier, le gérant des établissements Haddad, près de Fréha (Azazga), en mai dernier, et le jeune Mokhebi Belkacem, à Maatkas, récemment. En ce qui concerne, justement, l’enlèvement de Mokhebi, dimanche 18 juin, ses ravisseurs n’auraient donné, jusqu’à hier, aucun signe de vie et le kidnappé reste toujours introuvable. Pourtant, des rumeurs ont fait état de contacts avec sa famille à qui ils auraient réclamé une rançon de trois milliards de centimes. L’enlèvement de Mokhebi, commerçant à Maâtkas, une commune située à une vingtaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, au lieudit Betrouna, sur la route menant de Tizi-Ouzou à Maâtkas, est attribué jusqu’à présent aux éléments du GSPC infestant les environs. Là aussi, la famille éplorée ne sait plus à quel saint se vouer, mais espère une issue favorable.  Par ailleurs, la Sûreté de wilaya a rendu public un communiqué dans lequel elle annonce la fermeture du restaurant «La vieille marmite», sis à Tala Athmane, dans la grande banlieue est de la ville de Tizi-Ouzou. Lors d’une descente inopinée effectuée sur les lieux, le 21 juin, les policiers y ont procédé, selon la Sûreté de wilaya, à l’interpellation de 23 femmes de mauvaise vie, qui ont été présentées devant la justice sous les chefs d’accusation de prostitution et création de lieu de débauche. Seize d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt et sept laissées en liberté provisoire. Le gérant des lieux est actuellement en fuite. Comme on le voit, Tizi-Ouzou est en train de vivre un véritable enfer, un enfer qui s’est sûrement accentué avec la délocalisation des brigades de la gendarmerie nationale, laissant des communes entières sans aucun service de police. La région, qui fait face à des infiltrations de groupuscules terroristes, attirés par les massifs forestiers de Kabylie, a mal également de ces jeunes que le chômage et l’oisiveté entraînent dans le banditisme.


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