Un consortium de 35 entreprises italiennes projette d’investir plus d’un milliard d’euros dans plusieurs projets immobiliers, touristiques et sanitaires dans quelques communes d’Oran. Appelé, «Voile Méditerranéenne», ce projet gigantesque consiste en la réalisation d’hôtels 4 et 5 étoiles, de villages touristiques, villas, maisons touristiques, appartements, un champ de golf, un port de plaisance, une école hôtelière, un palais du cinéma, des mosquées, des surfaces commerciales, des cliniques... Ces projets sont répartis entre les plages de Cap Blanc et de Madagh, l’axe de la côte qui relie les deux plages des communes de Boutlelis et d’Aïn El-Kerma.
Des entreprises comme Pizzarotti, Chiesan, Co-ver et des universités italiennes participeront à la réalisation de ce projet.
«Le projet a été présenté aux ministres de la Participation et de la Promotion de l’investissement, du Tourisme et de la Culture. Nous l’avons déposé à l’Andi et l’Andt.
Le projet a été soumis à quatre banques: la CNEP Banque, la Société Générale, la BEA et la BDL», explique M. Akbi, directeur général de l’hôtel Hayat Régency en charge du volet hôtellerie dans le projet «Voile Méditerranéenne». Pour rappel, cet hôtel situé à Oran a été racheté par Promeda, une société italienne de droit algérien. «Promeda sera actionnaire à hauteur de 20% dans le projet «Voile Méditerranéenne», précise M. Akbi.
Si les promoteurs du projet «Voile Méditerranéenne» obtiennent le feu vert des autorités algériennes, les travaux devraient démarrer en juin 2007 pour se terminer six ans plus tard. Et pour obtenir l’accord d’Alger, les investisseurs italiens seront à Oran fin octobre pour exposer le projet. Une délégation d’une soixantaine de chefs d’entreprises italiens est, en effet, attendue le 27 octobre à Oran. Durant trois jours, la délégation italienne aura des entretiens avec les autorités locales et centrales, des banquiers, des chefs d’entreprises algériens.
Pour séduire davantage et prouver la rentabilité du projet, quatre tours operators italiens seront également du voyage. «Ces voyagistes vont étudier toutes les possibilités de développement touristique entre Oran et les villes italiennes.
Il est question d’un jumelage entre Oran et Milan et de l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre les deux villes», ajoute M. Akbi.
Parmi les objectifs du projet «Voile méditerranéenne», l’exploitation de la demande potentielle des services touristiques semi-migrateurs, c’est-à-dire non saisonniers. Le projet vise aussi le renforcement de l’intégration économique et culturelle entre les pays méditerranéens.
Posté Le : 21/10/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Hamid Guemache
Source : www.quotidien-oran.com