Algérie

Un investissement à la hauteur des espérances


Un investissement à la hauteur des espérances
C'est dimanche qu'ont débuté les journées portant sur les stratégies et les programmes globaux de gestion des biorisques, pour s'étaler au 10 avril en cours, au centre de recherches en biotechnologie (CRBT), à Ali Mendjeli (Constantine).Travaillant de concert avec les laboratoires gouvernementaux américains, notamment le BRM-TDP (Biorisk management traîner developments workshop), elles se veulent une réelle opportunité pour nos chercheurs qui bénéficieront d'un apport certain en matière de formation de formateurs, particulièrement dans le domaine des risques encourus au niveau des laboratoires de recherches liés aux manipulations de produits et autres composants chimiques, qui sont à l'origine de dégâts plus ou moins graves, aussi bien pour le personnel que pour l'environnement immédiat.La directrice générale du CRBT, Halima Benbouza, nous dit à ce propos : «Ces formations nous les avons initiées depuis 2011 ; c'est d'ailleurs le 4e workshop que nous organisons pour permettre à nos chercheurs d'acquérir toutes les notions inhérentes à leurs fonctions.» Et d'ajouter : «Cela n'a pas été facile pour cette catégorie professionnelle, puisque nous avons attendu tous les textes réglementaires qui régissent les chercheurs, un ancrage juridique nécessaire pour un rendement potentiel.» Notre interlocutrice évoquera aussi «le côté éthique de la profession qui doit être inclus dans leur formation, un point essentiel et capital, au même titre que toutes les autres professions où l'éthique et la déontologie constituent un garde-fou moral pour toute fonction».Parallèlement à ces travaux, nous avons voulu en savoir plus sur ce centre, ses missions et son impact socioéconomique par rapport notamment aux multiples laboratoires de recherches implantés dans toutes les universités algériennes. Selon la directrice, ce centre est chargé de la réalisation des programmes de recherches scientifiques et du développement durable dans les domaines des biotechnologies. «Le but étant de valoriser nos ressources biologiques dans une démarche de développement durable», a-t-elle précisé.Divers domaines sont ainsi ciblés, en particulier l'agriculture, la pêche, l'aquaculture, la santé humaine et animale, l'agroalimentaire et surtout l'environnement. Entre autres missions premières, il y a la mise en ?uvre d'une base de données scientifiques en biotechnologie. Ainsi, l'on apprendra que le centre a initié onze programmes de recherches dans divers domaines. Toutefois, tient à nous informer notre interlocutrice, l'intérêt d'une telle structure c'est qu'elle est appelée à identifier lors de leur importation les produits destinés à l'agriculture, comme les semences et les OGM (Organismes génétiquement modifiés), un sujet qui continue de faire polémique en l'absence de données fiables.L'intérêt aussi c'est la préservation de notre biodiversité. Notre interlocutrice nous révèle encore ceci : «Actuellement, nous ne disposons pas d'un inventaire exhaustif de notre patrimoine biologique, pire encore, nous disposons de produits agricoles, notamment une variété de tomate et surtout l'olivier, lesquels intéressent, à titre d'exemple, les Hollandais et les Espagnols qui voudraient les manipuler à leur compte. Nous avons donc l'obligation de les protéger et de les valoriser, puisque nous disposons de l'outil adéquat, qui est ce centre.»


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