Algérie

Un intrus encombrant !



Il fallait bien restaurer, réparer, requinquer des immeubles, des logements, des murs lézardés, des couloirs décrépits, des escaliers à bout de souffle. Du grain à moudre dans une cité forcée de se résigner à boire le calice jusqu?à la lie. Que l?on se mette enfin à trancher dans le vif en retroussant les manches est de bon augure. L?attentisme et l?apathie n?ont que trop duré. Mais il y a la médaille et le revers de la médaille, selon l?expérience consacrée. Ces travaux de réfection, que l?on observe en différents endroits de la capitale, ont fini par nous contraindre à nous accommoder d?un intrus fort détestable, et dont on aurait volontiers fait l?économie. Je veux parler de tous ces tas de gravats qui trônent partout et qui s?installent pesamment à l?entrée des bâtiments, sur la chaussée, les trottoirs, jusque dans les coins les plus reculés. Des amoncellements disgracieux et envahissants de sacs de gravats « colonisent » l?espace public, générant moult perturbations. L?environnement en prend un sacré coup. Tous ces résidus rajoutent encore plus de laideur dans une ville qui a perdu son lustre et son élégance depuis belle lurette. S?impose alors la nécessité de restaurer tout en s?efforçant de nettoyer autant que faire se peut. Et c?est un moindre mal. Or, on s?aperçoit qu?en ce cas précis, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Loin s?en faut. L?éternel sentiment d?atermoiement, de dilettantisme, prévaut et diffère constamment le ramassage de ces détritus encombrants. L?évacuation des déchets traîne et pénalise tout le monde. J?en veux pour preuve toute cette poussière qui se lève dès que soufflent les vents. Un vrai calvaire. Et on peut multiplier la liste des désagréments. Est-il nécessaire de préconiser un enlèvement rapide des gravats avant qu?ils n?atteignent une hauteur « pharaonique ». Ce serait un gros progrès à mettre à l?actif de toutes les bonnes volontés.


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