Le tribunal criminel a eu à traiter, avant-hier, une affaire liée à la manipulation de vente de terrains à la zone de Bouamama à Hassi Mefsoukh, dont les acteurs n'étaient autre que des employés de la commune en retraite et un ingénieur en génie civil, impliqués d'avoir soutiré plus d'un milliard de centimes à des victimes, parmi celles qui sont dans le besoin d'un logement, où l'instance judiciaire a confirmé les peines requises par le parquet général, en prononçant une peine de 10ans de réclusion criminelle à l'encontre du principal accusé qui n'est autre qu'un ingénieur en génie civil qui a été poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux, falsifications de sceaux d'Etat et de décisions de terrains fictifs, où il a réussi à escroquer 15 personnes, parmi celles qui sont dans le besoin d'un logement, avec la complicité de ses partenaires, dont l'un est un employé au niveau de la commune, qui se trouve en état de fuite à l'étranger à la suite de l'explosion de l'affaire. Les faits de cette affaire selon l'arrêt de renvoi, remontent à la période des années entre 2007 et 2012, quand les services de la gendarmerie nationale, à la région de Bouamama, à la périphérie de Hassi Mefsoukh, avaient reçu des plaintes et informations sur l'existence de personnes qui pratiquent la manipulation de ventes de terrains d'une façon suspecte, par des personnes qui ont une relation étroite avec la commune. Selon les plaintes des victimes, dont le nombre a dépassé la dizaine, ces dernières ont pris connaissance par le biais d'une annonce dans l'un des journaux connus sur le territoire de la wilaya d'Oran, sur la présence de surfaces de terrains à la région de Bouamama, dont le propriétaire décide de les vendre à des prix raisonnables, variant entre 200 et 300 millions de centimes le lot, cette proposition alléchante, a exhorté les victimes à s'empresser vers celui qui a passé l'annonce. De ce fait, les éléments de la brigade de recherche auprès du groupement territorial de la gendarmerie nationale ont ouvert une enquête sur l'affaire, où il a été constaté que les victimes à partir de l'annonce se sont adressés au propriétaire de ces terrains, et ont engagé les procédures de vente avec lui, après qu'il ait utilisé une supercherie, avec ses complices, à l'encontre des victimes en les informant des positions des terrains, en leur remettant des actes sur lesquels étaient apposés le sceau de l'ex-Maire de Hassi Mefsoukh, et ceux de responsables au niveau des domaines. L'accusé principal accusé dans cette affaire, a en tant qu'ingénieur en génie civil tout expliqué aux victimes sur la conduite à ériger leurs habitations, où l'enquête a fait apparaitre que les victimes ont versé la première tranche aux accusés, variant entre 50 à 100 millions de centimes. La poursuite des investigations de la brigade a démontré que les victimes leur a été signifié un refus catégorique par la commune, dès le moment où elles se sont présentées pour demander le permis de construire, ce qui leur a donné l'idée de se diriger vers les services des domaines qui leur ont expliqué que les actes en question sont falsifiés et que les terrains mentionnés sur les actes se trouvant en leur possession, n'ont subi aucun désistement de leur propriétaire principal qui se trouve en état de fuite, où il a été également procédé à l'arrestation de l'ex- Maire de Hassi Mefsoukh qui a eu un non-lieu, tandis que l'actuel accusé qui est resté en état de fuite a été arrêté récemment.
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Posté Le : 06/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Touffik
Source : www.reflexiondz.net