Un incendie et des interrogations

Mercredi à 9h39, un important incendie s'est déclaré dans un hangar du lycée technique Tayeb El Okbi de Bougara, wilaya de Blida.L'origine du feu, qui a ravagé toute la construction, serait, d'après les informations recueillies sur les lieux, une étincelle provenant de l'armoire électrique qui se trouvait à l'intérieur.D'autres sources accusent des lycéens de cet établissement d'être derrière cet incendie. D'après les personnes présentes sur les lieux de la catastrophe, «le feu n'a pas été rapidement maîtrisé parce que l'accès à la source de l'incendie n'était pas possible, vu que le chef de l'établissement était absent et que les clés étaient introuvables». M. Dziri, adjoint du président de l'Association nationale des parents d'élèves, bureau de la wilaya de Blida, qui s'est rendu sur les lieux, affirme : «Les extincteurs dont le contenu n'était pourtant pas ??officiellement'' périmé (jusqu'à juin 2015) n'étaient pas opérationnels et certains n'avaient même pas de goupille de sécurité.»La directrice de l'éducation s'est déplacée sur les lieux pour constater l'ampleur des dégâts ainsi que le chef de la daïra et le président de l'APC de Bougara.Ils ont remarqué l'absence du premier responsable de l'établissement. Une sanction a été prise à son encontre par la première responsable du secteur en attendant les résultats de la commission d'enquête qui a été diligentée. M. Benkaci, le président de l'Association des parents d'élèves, regrette «cette peur infligée aux élèves du lycée à quelques jours des examens. Certaines filles étaient terrorisées. On aurait pu éviter ce malheureux contretemps à nos enfants, à un moment où ils ont le plus besoin de calme et de concentration pour affronter les examens de fin d'année».L'état vétuste du hangar, qui était destiné à la démolition, et la présence de goudron au niveau du plafond ont certainement contribué à alimenter les flammes et à réduire en cendres la vieille construction. «Heureusement que le reste du lycée a été épargné par l'incendie et qu'il n'y a pas eu de victime», conclut la directrice de l'éducation, faisant contre mauvaise fortune bon c?ur.