Un immeuble risque de s'effondrer à la cité Imloule à Sidi Djillali

De très profondes fissures très apparentes au niveau de l'angle extérieur de l'immeuble font apparaitre, même pour un novice dans le domaine de la bâtisse, que le pilier est sérieusement touché.Les traces de fissures sont visibles, témoignant d'un danger certain qui peut arriver à tout moment. Cette situation touche visiblement tous les immeubles de ladite cité. Les habitants en sont conscients, mais que faire devant ce délabrement, faut-il se résigner entre devenir sans domicile fixe avec toute une famille ou attendre à l'intérieur de sa maison, une ouïe miraculeuse. Les dégradations, racontent les locataires ainsi que les voisins, sont en constante avancée, les infiltrations des eaux pluviales en hiver entrent maintenant jusqu'à l'intérieur des maisons, et chaque craquement ou même bruit de chez les voisins, «c'est nos coeurs qui en subissent le choc», raconte Tayeb. «Nous somme constamment aux aguets», ajoute t-il, et «nous ne dormant qu'une fois totalement épuisés». Cette situation ne semble inquiété personne, pourtant le danger est bien réel, et des vies humaines risques d'y passer à tout autre moment à cause de l'insouciance des autorités. Ni la DLEP, ni l'OPGI, ni la DUCH ne semblent avoir un service de contrôle et de suivi de l'état des immeubles. Ces institutions, existent-elles vraiment' L'état des immeubles se dégrade, viendra le jour où même avec une immense volonté de tout réfectionner, le retard ne pourra être rattrapé sans assister à une grande catastrophe. Le locataire du 4e étage du bloc B5, nous raconte un voisin, a abandonné son logement par la peur qui le rongeait sans cesse de finir en catastrophe avec sa famille dedans. Le premier ministre a bien dit qu'on aura besoin de beaucoup d'eau pour nettoyer le pays, une figuration devrait bien ramener à passer un sévère coup d'éponge sur ces secteurs aux structures fantômes, dont les gestionnaires se trouvent totalement en «déphasage» Les habitants disent qu'ils se sont faits renvoyer d'un service à un autre depuis que les fissures étaient à peine visibles, et cela dure maintenant depuis bien longtemps. Aujourd'hui, les dégradations sont sérieuses. Les passants s'éloignent de crainte d'être surpris par des débris tombés d'en haut, visiblement, le bâtiment fait réellement peur, il sème la terreur non seulement aux résidents mais aussi aux voisins. Il a été même interdis aux enfants de jouer sous les immeuble menacés, «nous avons très peur, nous allons tomber malades, si ça continue » lance un groupe de la cité.