Il s'en lave presque les mains et confirme que notre football est en pleine crise. Après lui, c'est le déluge.Un style de communication qu'il s'autorise pour mettre au défi son employeur qui n'est autre que la Fédération algérienne de football. Du jamais lu, et vu, dans les annales de ce sport que les anglais ont inventé en 1863. Il déclarait que s'il venait à quitter l'Equipe nationale, celle-ci tomberait dans une crise jamais connue par cette sélection qui soulève partout les passions. Qui tire les ficelles de notre football ' Pourquoi cette déclaration ' Madjer, en bon père de famille, décide de ne pas quitter «ses» Verts ! C'est honorable de sa part, tant qu'il est vrai que ce bateau qui tangue, depuis très longtemps continuera à le faire, contre vent et marée, d'une manière forte et violente. Du coup, Madjer veut rappeler qu'il a tout donné à ce football, massacré aujourd'hui par les uns et les autres. Merci, Monsieur Madjer de nous le rappeler, Ensuite personne n'oubliera ce que cet international a construit avec ses collègues pour que notre football s'installe sur les podiums du monde. Mais, son ambition fait de lui un homme qui ne devrait pas être aux commandes des Fennecs. Sa production depuis son installation se résume à trois victoires, deux défaites et un nul. Hier, après la leçon du Cap-Vert, il déclarait: «Nous sommes l'équipe nationale d'Algérie. Nous sommes ici pour préparer la sélection. (Mais il ne dit pas de quelle manière). On a même pas commencé à jouer des matchs officiels». Il qualifie les critiques qui fusaient du côté des supporteurs, ou encore de la presse à son encontre, «d'anormale», affirmant que «cela ne se passe de la sorte qu'en Algérie». «C'est triste... Aucun respect pour la personne, aucun respect pour mon passé sportif, aucun respect pour ce que j'ai donné à l'équipe nationale». Mandi répondra : «Pas d'excuses, le public nous a siffle, hué, c'est son droit. Cette défaite n'a aucune relation avec ce supporter qui attendait de nous une victoire, nous avons perdu, et nous devons en prendre conscience pour relever le défi contre le Portugal le 7 juin à Lisbonne». Voilà, une déclaration qui n'épouse pas celle de son sélectionneur. Lors de sa dernière conférence de presse, il s'est engagé, après avoir qualifié les résultats de normaux, de faire de la coupe d'Afrique, sa propre coupe d'Afrique. Mais il ne dit pas comment et de quelle manière. Il ne dit pas non plus pourquoi n'avait-il pas fait de ces matches amicaux, une démonstration de ses capacités à reconstruire une équipe nationale presque déséquilibrée, une équipe nationale qui a totalement perdue ses repères. Madjer, avec ses gros sabots, jurait que cette équipe allait retrouver son train de vie professionnel, et qu'il allait faire oublier les mascarades. «Le terrain démontre le contraire, c'est la totale déchirure, plus rien à espérer, plus rien à puiser de ses déclarations peintes d'optimisme criard», réagissait un supporter, avant qu'un joueur n'intervienne pour dire que «malheureusement, les étoiles se détachent, elles n'éclairent plus personne, ne scintillent plus, chaque sortie, c'est le stress qui chasse l'optimisme et qui barre la route à la mobilisation des supporters autour de leur... jadis équipe nationale». Le ministre de la Jeunesse et des Sports, n'a pas hésité, quant à lui, à faire part de sa déception et a appelé la FAF à reprendre le contrôle de cette équipe qui fut mondialiste. L'effet mondialiste n'est plus le même. Le slogan «Madjer dégage», repris en ch?ur par des centaines de jeunes n'est pas un fait gratuit, mais une sévère sanction par rapport au travail accompli jusque-là. L'attitude des supporters devra être comprise comme normale face à des situations anormales. Il n'est ni ingrat, ni revanchard, il est juste réaliste. Madjer rate sa sortie médiatique, après celle du terrain. «Au lieu de faire son mea-culpa, Madjer ramène tout à sa personne et accuse même certains cercles d'être à l'origine d'un complot ». Demain face au Portugal, ce ne sera pas une promenade de santé, les joueurs le savent et l'ont compris. Que feront-ils face à cette formation qui n'a pour objectif que de gagner ses matchs amicaux ou officiels, qu'ils traitent de la même manière. Que se passera-t-il après le Portugal ' Qui fera chemin avec les Verts vers le Cameroun ' L'esprit n'est plus à ce niveau, mais au comment reconstruire notre Equipe nationale et avec quel sélectionneur '
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Posté Le : 04/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com