Algérie

Un homme décède devant l'entrée de la 4e sûreté urbaine d'Oran



Le décès d'un homme, âgé de 38 ans, à l'entrée de la 4e sûreté urbaine d'Oran, d'El-Maqarri, est dû à "des difficultés respiratoires", explique le communiqué de la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de la wilaya d'Oran.À ce titre, et selon la même source d'information, la victime, Ch. L., et B. J., âgé de 42 ans, ont été arrêtés, lundi 29 décembre, à 19h15, dans une affaire de trafic de psychotropes et de stupéfiants. Conduits au commissariat d'El-Maqarri, et juste devant l'entrée du siège, Ch. L. a éprouvé des difficultés respiratoires.
Le communiqué ajoute que les services de la Protection civile et des urgences médicales ont été avertis, et son décès a été constaté à l'arrivée d'un médecin.Le procureur de la République près le tribunal de Fellaoucène s'est déplacé en compagnie du médecin légiste pour constatater les faits et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cet incident, précise la même source.
Pour rappel, le 21 novembre dernier, la mort de Bilal Khaloufi, 30 ans, à l'intérieur du siège de la 15e sûreté urbaine d'Oran, avait provoqué un début d'émeute autour du commissariat de Maraval.
L'enquête diligentée par le parquet a conclu au suicide de Bilal se référant à la conclusion du médecin légiste en charge du dossier. Le communiqué rendu public par le tribunal d'Arzew a précisé que "l'expertise du médecin légiste a conclu à un suicide avec le lacet de sa chaussure".
La même source a rappelé, en outre, qu'en date du 24 novembre dernier, une enquête préliminaire a été ouverte par les services de la Police judiciaire d'Oran sur les circonstances de ce décès qui a révélé l'implication de cinq agents de police relevant du même commissariat.
Déférés devant le juge d'instruction du tribunal d'Arzew, quatre d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, alors qu'une policière a été placée sous contrôle judiciaire.
Les mis en cause sont poursuivis pour faux et usage de faux dans des documents officiels, en y introduisant des modifications de manière à les vider de leur sens.
Ils sont aussi poursuivis "pour détention arbitraire en dehors du cadre prévu par la loi dans des lieux désignés pour la détention des personnes arrêtées sans en informer l'autorité supérieure, pour avoir occulté les traces du crime en changeant de lieu et en déplaçant des pièces dans le but d'entraver le cours de la justice, pour négligence entraînant la mort, ainsi que pour avoir éludé la responsabilité civile et pénale en changeant d'endroits".

SAïD OUSSAD


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