Algérie

Un homme à abattre (I)



Un homme à abattre (I)
Dans un article publié dans l'édition du 4 août 2014 du magazine américain The American Thinker, il a déclaré littéralement ceci: «Quand les oligarques russes comprendront enfin que le Président de la République Fédérale, Vladimir Poutine, est leur problème personnel, et que son ambition leur coûtera leur prestigieux yacht et leurs coûteuses maîtresses, les milliardaires s'occuperont eux-mêmes du changement de pouvoir '»Meyer, ancien vice-président du National intelligence Council des Etats-Unis, est convaincu qu'un «lunatique» comme Poutine n'admettra jamais ses erreurs, le punir ne l'arrêtera pas, il ira jusqu'au bout tant que quelqu'un ne lui règle pas son compte par knock-out. C'est pourquoi, selon le vétéran des services de renseignements américains, il appartient à l'Occident de faire comprendre aux milliardaires de Russie que Poutine est leur propre problème, les oligarques se décideront alors à organiser une gentille rencontre au cours de laquelle ils régleront le sort futur de la Russie. Ils pourront convaincre Poutine de quitter le Kremlin «fût-ce avec les honneurs officiels et un salut au son de 21 canons», ou «les pieds devant et une balle dans la nuque, cela nous est indifférent» écrit le chevalier de capes et d'épées américain. Meyer n'a pas non plus exclu la possibilité de l'assassinat du Président de Russie dans un avion, du fait de «rebelles douteux armés de missiles sol-air». Les collègues européens d'Herbert Meyer préfèrent les expressions plus douces et neutres, mais finalement, quant au fond, rien n'est différent. Ainsi, dans le journal précité, Bild Zeitung il est écrit que des mesures tout à fait nouvelles sont nécessaires, et le journal leur attribue modestement le but de sauver Poutine d'un danger croissant. Selon les informations du Bild Zeitung, la possibilité d'un renversement de Poutine est prise au sérieux jusque dans le milieu gouvernemental à Berlin. Le journal invoque en particulier les propos de l'expert en politique étrangère de la fraction CDU/CSU du Bundestag, Karl-Georg Wellmann, considérant que «la crise économique et sociale en Russie représentent un danger croissant pour l'entourage de Poutine et pour lui-même». Dans quelle mesure les plans des stratèges européens sont-ils réels' Intervenant à Moscou dans le cadre d'une conférence de presse lourde de conséquences, lors de sa réponse à une question du correspondant de l'agence Reuters, relative à la possibilité d'une révolution de palais, Poutine a répondu sur le mode de la plaisanterie : «Pour ce qui concerne les révolutions de palais, rassurez-vous, nous n'avons pas de palais. Dès lors les révolutions de palais ne sont pas possibles. Nous avons le Kremlin, résidence officielle de la présidence. Il est bien défendu ; voilà également un facteur de la stabilité de notre Etat. Mais la stabilité est fondée sur ceci : elle est fondée, et il ne peut exister aucune base plus solide, sur le soutien du peuple de Russie». A bon entendeur... ! (suite et fin)




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