Algérie

Un homme à abattre (I)



Un homme à abattre (I)
Depuis la liquidation de l'URSS, le lobby sioniste américano-israélien est particulièrement actif dans le processus de « restructuration » économique et politique en Russie.D'une part, parce que la paupérisation systématique de la société alimente l'émigration vers Israël ; d'autre part, parce qu'une Russie exsangue et morcelée constitue un des objectifs finaux de ces « globalisateurs ». Dans un article (intitulé The Oligarchs), le journaliste israélien Uri Avnery se fait l'écho d'un reportage diffusé par la télévision de son pays : comment la mafia israélienne a pillé et détruit l'économie soviétique, comment elle a amassé des centaines de milliards de dollars en acquérant - grâce à Boris Eltsine - des industries entières pour le centième ou le millième de leur valeur. Escroquerie, corruption, meurtre - en comparaison, les parrains de la pègre sicilienne font figure d'enfants de ch?ur. La ténacité de Vladimir Poutine lui vaut bien entendu les reproches habituels de la part du monde occidental : antisémitisme, chauvinisme national, mépris des droits de l'homme. Aussi, faute de dominer la presse russe comme il domine la presse occidentale, le lobby sioniste doit se contenter d'agir de l'extérieur et attendre le moment propice avant de lancer ses campagnes déplorant « les déficits démocratiques » ou « l'autocratie latente » en Russie. Cela dit, l'Occident, dont la responsabilité dans le conflit ukrainien n'est plus à démontré, ?uvre toujours dans l'espoir d'un renversement du Président Poutine dans un proche avenir. Dans les coulisses des manifestations officielles les politiciens occidentaux et stratèges du bloc de l'OTAN réfléchissent intensément à un scénario préparant une révolte à Moscou ainsi que les détails de l'étape «post-poutinienne» de l'histoire de Russie. Cette information a été publiée le 27 décembre dans le journal allemand Bild Zeitung. Par ailleurs, l'enjeu principal des conspirateurs, dans la meilleure tradition du capitalisme occidental, se joue sur l'avidité des «actionnaires les plus gras», leaders du capital compradore en Russie. Les marionnettistes occidentaux espèrent que «suite aux sanctions et aux dommages occasionnés par les pertes de bénéfices, la pression sur Poutine de la part des puissants oligarques se renforce suffisamment pour qu'il soit obligé de s'en aller à la fin de 2015 », écrit le Bild Zeitung. Toutefois, il est peu probable qu'on parvienne à faire partir Poutine «tout simplement». L'Occident, Washington en tête, furieux des tentatives de Poutine de faire renaître la puissance russe et de remanier l'équilibre géopolitique global paraît assoiffés du sang du «dictateur du Kremlin» qu'il déteste. Le premier scénario «dur» d'un coup d'Etat, lié à l'élimination physique du Président de Russie, fut lancé à l'été 2014 par Herbert Meyer, ancien adjoint du directeur de la CIA (à l'époque du Président R.Reagan). (à suivre)




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