Algérie

Un hommage particulier au doyen Kati Bachir



Si les éditions précédentes du salon nationale des arts plastiques ont quelques peu été timides, cette troisième s'est déroulée sous les auspices de M. Hattab Mohamed qui l'a rehaussée par sa présence, son ouverture aura eu la singularité de rassembler tout le gotha national en ce temple du 4ème art, qui ouvre ses bras en toute douceur à l'art pictural.Un lancement tout en lumière beautés et expressions plurielles de la «gouache» et des styles qu'elle a produit. Une centaine d'?uvres affichées au niveau du théâtre régional de Béjaia qui a été «élu» par la direction de la culture pour abriter l'évènement qui doit s'étaler du 19 au 21 décembre. Un lieu mythique et temple de l'imaginaire classé monument culturel, dira Djamel Ben Ahmed Directeur et organisateur de cette manifestation en sa prise de parole. M. Hattab rompra pour sa part avec les protocoles habituels pour qualifier ce monde d'être celui de la beauté, de la sincérité et de la noblesse, On ne triche pas qu'on est artiste dira t-il tout en remerciant les artistes d'être là en cet espace qui leur est ouvert et d'être celui de la transmission entre les générations. Des Générations qui se suivent et se relayent et dont la transmission se fait couramment entre trois lignées, si la première étant celle de M. Kati Bachir qui a côtoyé Issiakhem, khadda...les plus jeunes peintres ont à peine 20 ans, Certains le sont même de père en fils. Un si bel univers où la passion de l'art domine qui rend l'hommage solennel à l'un des sien Dda L'Bachir, auquel nous souhaitons prompt rétablissement. Le rendez vous aura été celui de plusieurs styles naïfs, autodidactes ou d'écoles, mais la beauté des couleurs était la même en ce si beau stand du TRB qui passe des planches à la lumière des vernissages et au défilés des formes et figures. La rencontre aura une mêlée entre vieux styles et nouveaux, entre générations et surtout entre région car en ce hall c'est toute l'Algérie qui heureuse exhibe ses rites, traditions, ses natures... et, qui est l'invitée d'une ville toute en art et lumière, la reçoit en grande hôtesse bienveillante. Tous les invités de Yemma Gouraya sont Ghellaouza Med Amine, Kadri Nidhal, Talbi Djamel, Hasini amine, Demis Med, Fares Salah...Ils sont venus de Batna, Blida, Oran, El Bayed, M'Sila, Constantine et des fins fonds du pays Tamanrasset. D'autre sont de la place et l'on citera Cherid Abdelmalek, Bouzidi Nordine, Bouali Djamel, Amri Samira, tabchout, Allout... qui ont tous vibré sous le saxophone de Omar Khitar qui a égayé ces instant avec ses belles sonorités en cette ouverture. Une exposition permanente jusqu'à jeudi prochain, qui sera suivi le même jour par une conférence débat animée par M. AKKAL responsable de ONDA ayant trais aux procédures de protection des ?uvres d'arts plastiques. Des tables rondes seront au menu du salon et traiteront sur l'expérience Algérienne dans les arts plastiques. Un art qui recouvre ses titres en une ville qui entérine ainsi son troisième salon des arts plastiques avec brio, qui gagne également en réservant depuis quelques temps et sur orientations du wali, deux espaces pour les dédier à cet art, les sous-sol de la maison de la culture et les anciens locaux de la radio Soummam.


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