Algérie

Un handballeur en quête de renaissance



Un handballeur en quête de renaissance
Il était promis à un avenir radieux, lui qui était international à l'âge de 18 ans et une des étoiles montantes du handball algérien. Sakhri Sayah est un handballeur qui a été contraint d'interrompre provisoirement sa carrière pour trouver un travail et subvenir ainsi à ses besoins et à ceux de sa famille. Né en 1991, l'arrière gauche d'un mètre 90 centimètres a été repéré dès son jeune âge par Lakhdar Anouche. Ce dernier a apporté sa touche dans l'ascension du joueur. « Un joueur qui vient du Sud n'a pas toujours sa chance dans les grands clubs. J'ai été parmi les rares qui ont réussi à s'imposer dès l'âge de 18 ans. Ce qui m'a ouvert les portes de l'équipe nationale U20 qui s'apprêtait à disputer les championnats du monde en 2007 au Bahreïn. Malheureusement, j'ai été injustement rayé de la liste, alors que j'ai fait toute la préparation avec le sept national à l'époque. Je me suis fait même remarquer dans un tournoi international en Hongrie », relate-t-il. A l'instar des arrières gauches qui ont comme points forts les tirs en extension, Sakhri s'est distingué dès son jeune âge. Des statistiques qui n'ont pas laissé la direction du Groupement sportif des Pétroliers indifférente. « J'ai fait un court passage au GSP en 2009. J'avais comme coéquipiers Slahdji, Boudrali, Berkous et bien d'autres. Mais je n'ai pas été jugé à ma juste valeur. Je n'avais pas d'autre alternative que de quitter le club, alors que je pouvais facilement m'imposer dans la liste des 18 », dira-t-il. Une année de coupure n'a pas diminué de son amour pour la petite balle ni de sa volonté de repartir en quête de renaissance. « J'ambitionne de revenir en force dès la saison prochaine. Avec toute modestie, mon niveau me permet de jouer dans n'importe quel club de l'élite. Juste qu'il faut que certains dirigeants traitent tous les joueurs sur le même pied d'égalité, et qu'ils éliminent les disparités qui existent dans les salaires », souligne-t-il. Ayant évolué au sein du WAB Ouargla en 2012 et avec le NRB Touggourt (division 2) la saison dernière, Sakhri, qui a été entraîné par des anciens internationaux de renom comme Nabil Rouabhi et l'ancien gardien Daoud Amar, a appelé les dirigeants des clubs du Sud à reconsidérer le joueur local. « Il faut savoir que le talent existe dans le Sud. Les jeunes sont mésestimés, alors qu'on met le paquet pour enrôler des joueurs venant des autres wilayas. Si on veut que le handball évolue dans cette région, il est temps que les dirigeants des clubs investissent dans le produit local. » Décrocher une place en équipe nationale seniors reste son prochain objectif. « Je vais reprendre dès la prochaine saison. Je n'ai pas encore choisi ma prochaine destination. J'ai décidé de travailler sans répit pour taper dans l'?il du sélectionneur Salah Bouchekriou », a-t-il conclu.




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