Un guide pour la protection de l'enfant

Le phénomène de l'enfance en errance connaît une courbe ascendante et alarmante dans notre pays, selon Mme Karima Ouhcine, présidente de la fondation.À l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'enfance, la Fondation algérienne de la sauvegarde des droits de l'enfant (Fade) de Aïn Témouchent que préside Mme Ouhcine Karima et dont le siège est basé à Béni Saf, veille à l'application des textes de la convention internationale sur la protection des droits de l'enfant, paraphée par l'Algérie ainsi que le plan national de l'enfance, et ce, dans le cadre de ses efforts tendant à garantir les droits de l'enfant et sa protection contre toutes formes de fléaux sociaux.
Dans ce cadre, la fondation apporte les dernières retouches sur son projet portant sur l'élaboration d'un guide destiné à la protection des enfants en errance, et ce, en exécution des recommandations votées lors des différentes assises et autres rencontres tenues sur les enfants de la rue durant tout une année. C'est ce qu'a déclaré Mme Karima Ouhcine présidente de la Fade. "Nous veillons à l'application stricte des textes de la convention internationale et aussi du plan national algérien de l'enfance pour lequel notre fondation a eu l'honneur de participer à l'élaboration avec la proposition de plusieurs points importants'', a-t-elle déclaré. Selon elle, ??le phénomène de l'enfance en errance connaît une courbe ascendante alarmante dans notre pays d'où le programme de lutte qu'on a élaboré pour endiguer ce phénomène, et ce, avec des cycles de formations auxquelles ont participé les services de la Sûreté de la wilaya, la gendarmerie, les associations qui militent dans le domaine de la défense des droits de l'enfant, les services sociaux des APC de la wilaya de Aïn Témouchent, ainsi que les institutions spécialisés dans la protection de l'enfance''. L'Algérie a célébré rappelons-le, et ce, à l'instar de l'ensemble des pays du monde entier, la Journée mondiale de l'enfant avec la programmation de plusieurs activités destinées à cette catégorie de la société. À cette occasion, le Pr Mustapha Khiati, président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) a considéré que l'absence de textes réglementaires qui protègent l'enfance, ou la non application d'une partie de ces textes, parfois, démontre clairement le désintérêt vis-à-vis de cette catégorie importante dans notre pays, en donnant comme exemple le phénomène de la mendicité pratiquée par certains individus en exploitant des bébés pour influer sur les sentiments des passants, et ce, dans l'indifférence la plus totale.
M. LARADJ