Et comme les choses peinent à s'arranger pour eux, les auteurs de « Achougher », nouvel album sorti le 30 juin 2011, peinent à percer sur la scène nationale et étrangère. « Ce soir, c'est la première fois que l'on fait un spectacle, d'ailleurs cela nous a étonné un petit peu : on ne nous a pas programmé ailleurs. Je ne sais ce qui se passe. Certes, avant le Ramadhan, on a fait Oum El Bouaghi, Béjaïa, Boumerdès, mais cela ne correspond pas à notre valeur », déclare Belaïd, chanteur du groupe. D'aucuns se souviennent de la chanson totem du groupe « Yema Tedda Hafi » qui laisse admirative toute oreille qui l'écoute, mais doit-on seulement s'en contenter quand on voit la concurrence rude qui prévaut dans la chanson. Ceci pour dire que ce groupe de musique doit chercher à comprendre l'origine du mal qui le ronge. « On nous a promis des sorties à l'étranger et une tournée à travers l'Algérie. Nous sommes déçus avec ce qui arrive, car après tant d'années de labeur, il n'y a pas de reconnaissance au bout. Tagrawla n'est pas reconnu à sa juste valeur. Même les sorties à l'étranger, on en est privé. A part l'Office national pour la culture et l'information (ONCI) et l'Office Riad El Feth (Oref) qui, de temps en temps, pensent à nous, il n'y a pas de quoi pavoiser », ajoutent les trois compères Belaïd, Idir et Omar. Abordant le chapitre de Tamazight, le cheval de bataille du groupe Tagrawla, les chanteurs dégagent une sérénité à la mesure de leur combat. « La révolution a porté ; Tamazight a maintenant sa place, peut-être pas comme on le souhaite, mais ça va venir. Sinon, on chante ce que chantent les autres : le social, l'amour, les problèmes de la vie », clament-ils à l'unisson.
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Posté Le : 11/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Douik
Source : www.horizons-dz.com