Il a aussitôt réagi en accusant des organisations proches du pouvoir de faire pression sur le parti pour l’empêcher de tenir la marche à laquelle il a appelé pour samedi prochain dans la ville. Selon notre interlocuteur, un militant du RCD a été agressé alors qu’il accrochait un appel aux citoyens, les invitant à participer au mouvement. Il va encore plus loin en accusant un policier d’avoir poussé les jeunes à incendier le siège.
Dans un communiqué diffusé hier, le parti accuse directement des «adhérents du RND et de l’ONEC, menés par un officier de police» d’être derrière les auteurs de l’agression. De son côté, la cellule de communication de la sûreté de wilaya a annoncé que les agents de l’ordre sont intervenus pour protéger le siège et disperser les jeunes. Le président du bureau de wilaya du RND, voisin du RCD, nie toute implication de son parti dans ces événements, notant au passage que les «jeunes sont libres d’exprimer leur position vis-à-vis des faits qui marquent leur pays».
Le responsable du RCD, qui a déposé plainte pour agression contre ces jeunes, a fait savoir qu’il va soumettre une demande aux autorités compétentes pour tenir une marche de l’ex-siège de la wilaya jusqu’au nouveau siège pour demander le départ du régime, l’ouverture de l’espace médiatique et la levée de l’état d’urgence. Notons que deux mouvements ont déjà fait part de leur décision de participer à cette action : le mouvement de la citoyenneté, ex-arouch, et le mouvement de la jeunesse pour le changement.
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Posté Le : 23/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Adlène B.
Source : www.elwatan.com