un grand programme, pour améliorer la gouvernance environnementale

La ville de Relizane est la troisième escale de cette caravane de la «Ville verte», lancée récemment à partir de la wilaya de Bordj Bou Arréridj et Chlef. La première responsable du département de l'Environnement, Fatima-Zohra Zerouati, a présidé, en présence de Mme la wali Nacera Brahmi au centre-ville, la cérémonie de départ de la caravane de sensibilisation environnementale «la Ville Verte», animée par des figures nationales du sport et de l'art, sous le slogan «Plantons la vie», et devant sillonner plusieurs wilayas jusqu'au 21 mars, Journée mondiale de l'arbre.La représentante du gouvernement a tenu à lancer des messages forts à partir de Relizane, où elle a effectuée, hier, une visite de terrain. «Nous devons faire en sorte que toute étape franchie soit une réussite», a-t-elle ajouté. La ministre a, par ailleurs, incité les représentants de la société civile à s'impliquer davantage dans la protection de l'environnement et le développement des énergies renouvelables dans la région, qui détient tous les éléments pour avancer. Pour elle, le secteur de l'environnement était rattaché avant l'avènement du nouveau gouvernement aux Ressources en eau alors que les énergies renouvelables dépendaient du secteur de l'énergie.
Mme Zerouati a fait savoir que son département ministériel ?uvre, en suivant un grand programme, pour améliorer la gouvernance environnementale et développer les domaines de création de micro-entreprises adaptées à l'environnement, citant l'exemple de la formation récente de 130 femmes des wilayas d'El Tarf et d'Annaba en matière d'huiles extraites du cyprès, en apiculture et en plantes aromatiques permettant de créer des emplois et d'améliorer les conditions de vie des femmes en proposant. Une opération à généraliser à d'autres wilayas à l'avenir, a-t-elle insisté.
La ministre a indiqué que le plan d'action 2016-2022 mis au point par le secteur dans le cadre du programme du gouvernement permettra à l'Algérie de faire face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux liées aux mutations globales, de limiter l'importation et d'investir dans les écosystèmes nationaux. La durabilité est un choix principal du développement futur, a-t-elle souligné.