Celui qui a une bonne épouse, a une vie heureuse,
Celui qui en a épousé une mauvaise, devient philosophe.
Moi je vous raconte une autre version, d’une autre philosophie,
Il était une fois un Jeune homme, de ses aïeux, il ne possédait rien,
L’envie de construire son avenir et bâtir la plus belle demeure l’obsède,
Il remuera ciel et terre pour réussir,
Il est parti voir un vieux sage pour lui demander conseil.
Votre sagesse, comme vous me connaissez, je ne possède que mes deux mains et ce que j'ai sur moi, je souhaite que vous me conseilliez pour pouvoir réussir dans la vie.
Le vieux sage lui suggère deux chemins, le premier est le singulier, le deuxième est le pluriel.
Le jeune homme répond le pluriel, sans connaitre la signification des deux mots.
Le vieux sage lui dit : Vas, je te donne ma bénédiction, mais quand tu as fini de construire ta belle demeure, tu reviens me voir.
Le jeune homme heureux d’avoir la bénédiction du sage répond : Je vous promets, que je reviendrai.
Le sage l'observe l’homme tout au long de sa vie, il voit que malgré toutes les souffrances et les obstacles les plus insupportables de la société, il a réussi à atteindre son objectif.
Sept jours après que l’homme ait fini sa demeure, le sage, ne le voyant pas revenir, pensait qu'il a oublié sa promesse du fait de sa réussite. Il partit le voir dans sa belle demeure. Le vieux sage à son arrivée, surpris, il a du mal à croire, ce qu’il voit. Il s’avança pour être sûr ; plus il s’approche, moins il croyait ses yeux ; Arrivé devant l’homme, il le voit détruire ce qu’il a construit tout au long de sa vie, dans la douleur et la souffrance avec un grand soupir.
Le vieux sage inquiet, ne comprenait pas sa réaction. Il lui dit, pourquoi tu détruis ce que tu as construit avec souffrance et douleur ?
Votre sagesse, la douleur et la souffrance, que vous m'avez vu supportées tout le long de ma vie n’est qu'une goutte d’eau, à côté de celle, que je supporte à l’intérieur de cette belle demeure.
Le vieux sage est resté figé, et se souvint d’un vieux dicton, qui dit : Si chacun de nous porte ce qu’il a dans le cœur sur son visage, le singulier et le pluriel ne seront qu'une dictée sur une page
Mokrane Ait Lounes
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Posté Le : 21/11/2013
Posté par : MOKRANE-AIT-LOUNES
Ecrit par : MOKRANE AIT LOUNES