Algérie

Un grand impact pour l'économie du pays



L'accès limité des filles à l'Education et les obstacles àl'achèvement d'une scolaritéde 12 ans coûtent aux paysentre 15.000 et 30.000 milliardsde dollars de perte deproductivité et de revenus tout au long de la vie, selon unnouveau rapport de la Banquemondiale, publié sur son site web.L'accès limité des filles à l'Education et les obstacles àl'achèvement d'une scolaritéde 12 ans coûtent aux paysentre 15.000 et 30.000 milliardsde dollars de perte deproductivité et de revenus tout au long de la vie, selon unnouveau rapport de la Banquemondiale, publié sur son site web.
Le rapport intitulé "Missed Opportunities: The High Cost of Not Educating Girls" a estimé que moins des deux tiers des filles vivant dans les pays à faible revenu vont au terme de l'enseignement primaire et que seule une fille sur trois achève le premier cycle du secondaire.
En moyenne, les femmes ayant terminé leurs études secondaires ont davantage de probabilitésde travailler et gagnent pratiquementdeux fois plus que celles privées d'école. D'autresavantageséconomiques et sociaux découlent de la scolarisation desfilles dans le secondaire, pour ellesmêmes, pour leurs futurs enfants et pour leurs communautés : quasi-disparitiondes mariages précoces,diminution d'un tiers du taux de fécondité dans les pays à fort accroissement démographique et baisse de la mortalité et de la malnutrition infantiles.
"Nous ne pouvons continuer de laisser l'inégalité des genres faire obstacle au progrès global", a déclaré la directricegénérale du Groupe de la Banque mondiale Kristalina Georgieva."L'inégalité dans l'éducation fait également partie de ces problèmes que noussommes en mesure de résoudre et son coût s'élève à plusieursmilliers de milliardsde dollars à l'échelle mondiale. Ilest temps de combler le fossé des inégalitésdans l'éducation et de donner aux filles et aux garçons les mêmes chancesde réussite, pour le bien de tous", a-t-elle insisté. Depuis 20 ans, l'enseignement primaireuniversel est devenu une réalité dans de nombreux pays, le taux de scolarisation des filles à ce niveau d'éducation rivalisantavec celui des garçons dans les pays en développement.
Aujourd'hui, il faut aller plus loin car, comme le constate le rapport, les bénéfices découlant d'une scolarité complète dans le secondaire sont encore plus importants. "Quand 130 millions de filles sont incapablesde devenir ingénieurs, journalistes ou dirigeantes parce que l'éducation est hors de leur portée, le monde perd des milliers de milliards de dollars qui pourraient renforcer l'économie mondiale, la santé publique et la stabilité", a prévenu la cofondatrice du Fonds Malala, Malala Yousafzai.
Pour cette lauréate du Prix Nobel, si lesdirigeants prennent au sérieux le projet de construction d'un monde meilleur, "cela doit commencer par une mobilisation sérieuse d'investissements en faveur de l'éducation secondaire desfilles" Le rapport révèlent que près de 132 millions de filles âgées de six à 17 ans sont encore non scolarisées dans le monde, dont 75 % sont des adolescentes. Pour récolter tous les fruits de l'instruction,les auteurs du rapport préconisent aux pays d'améliorer à la fois l'accès à l'éducation et la qualité de l'enseignement et donner ainsi aux filles les moyens d'apprendre.Ces investissements sont particulièrement cruciauxdans certaines régions du monde.
En Afrique subsaharienne, notamment, 40 % seulement des filles en moyenne achèvent le premiercyclede l'enseignement secondaire. Les gouvernementsdoivent par ailleurs des politiques de soutien à une croissance économique saine et créatrice d'emplois afind'absorber une population active toujours plus instruite. Les femmes ayant effectué une scolarité dans le secondaire sont en outre plus à même de prendre des décisions touchant à leur vie privée et, notamment, à leur santé. Elles seront moins victimes de violences conjugales et psychologiquement plus solides. Leurs enfants seront en meilleure santé, moins menacés de malnutrition et plus susceptibles d'aller à l'école avec profit. Enfin, des filles plus instruites auront plus de chance de jouer un rôle social actif au sein de leurscommunautés.
Le rapport intitulé "Missed Opportunities: The High Cost of Not Educating Girls" a estimé que moins des deux tiers des filles vivant dans les pays à faible revenu vont au terme de l'enseignement primaire et que seule une fille sur trois achève le premier cycle du secondaire.
En moyenne, les femmes ayant terminé leurs études secondaires ont davantage de probabilitésde travailler et gagnent pratiquementdeux fois plus que celles privées d'école. D'autresavantageséconomiques et sociaux découlent de la scolarisation desfilles dans le secondaire, pour ellesmêmes, pour leurs futurs enfants et pour leurs communautés : quasi-disparitiondes mariages précoces,diminution d'un tiers du taux de fécondité dans les pays à fort accroissement démographique et baisse de la mortalité et de la malnutrition infantiles.
"Nous ne pouvons continuer de laisser l'inégalité des genres faire obstacle au progrès global", a déclaré la directricegénérale du Groupe de la Banque mondiale Kristalina Georgieva."L'inégalité dans l'éducation fait également partie de ces problèmes que noussommes en mesure de résoudre et son coût s'élève à plusieursmilliers de milliardsde dollars à l'échelle mondiale. Ilest temps de combler le fossé des inégalitésdans l'éducation et de donner aux filles et aux garçons les mêmes chancesde réussite, pour le bien de tous", a-t-elle insisté. Depuis 20 ans, l'enseignement primaireuniversel est devenu une réalité dans de nombreux pays, le taux de scolarisation des filles à ce niveau d'éducation rivalisantavec celui des garçons dans les pays en développement.
Aujourd'hui, il faut aller plus loin car, comme le constate le rapport, les bénéfices découlant d'une scolarité complète dans le secondaire sont encore plus importants. "Quand 130 millions de filles sont incapablesde devenir ingénieurs, journalistes ou dirigeantes parce que l'éducation est hors de leur portée, le monde perd des milliers de milliards de dollars qui pourraient renforcer l'économie mondiale, la santé publique et la stabilité", a prévenu la cofondatrice du Fonds Malala, Malala Yousafzai.
Pour cette lauréate du Prix Nobel, si lesdirigeants prennent au sérieux le projet de construction d'un monde meilleur, "cela doit commencer par une mobilisation sérieuse d'investissements en faveur de l'éducation secondaire desfilles" Le rapport révèlent que près de 132 millions de filles âgées de six à 17 ans sont encore non scolarisées dans le monde, dont 75 % sont des adolescentes. Pour récolter tous les fruits de l'instruction,les auteurs du rapport préconisent aux pays d'améliorer à la fois l'accès à l'éducation et la qualité de l'enseignement et donner ainsi aux filles les moyens d'apprendre.Ces investissements sont particulièrement cruciauxdans certaines régions du monde.
En Afrique subsaharienne, notamment, 40 % seulement des filles en moyenne achèvent le premiercyclede l'enseignement secondaire. Les gouvernementsdoivent par ailleurs des politiques de soutien à une croissance économique saine et créatrice d'emplois afind'absorber une population active toujours plus instruite. Les femmes ayant effectué une scolarité dans le secondaire sont en outre plus à même de prendre des décisions touchant à leur vie privée et, notamment, à leur santé. Elles seront moins victimes de violences conjugales et psychologiquement plus solides. Leurs enfants seront en meilleure santé, moins menacés de malnutrition et plus susceptibles d'aller à l'école avec profit. Enfin, des filles plus instruites auront plus de chance de jouer un rôle social actif au sein de leurscommunautés.


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