Algérie - Ouled Chebel


Un Goulag ?
Un Goulag ?
“ C'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu'à
ce qu'il trouve des limites." Montesquieu.
Le pays est dirigé par un pouvoir autoritaire et paternaliste qui vit de la rente et de la
prédation de cette rente, qui ne cesse de s’amenuiser. Le pouvoir est faible et inadapté
aux ambitions et aux attentes du peuple. Un état déliquescent où le culte de la
personnalité, la corruption, l’ignorance et l’inertie sont généralisés. L’économie du
pays est des plus vulnérables car elle est essentiellement dépendante de l’étranger.
Il va sans dire que ceci ne peut-être que le récit d’un état improbable ou l’ubuesque
succède a un absurde qui se perdure, l’un et l’autre ne voulant a aucun prix céder la
place de vainqueur.
La bienveillance est de parade, réconforte, ébloui, elle va de soi, elle se donne en
spectacle, elle trône sur la estrade, ils rient, se bidonnent, tous des frères, soyez le
bienvenu ! Dormez en paix ! Des mots creux convenus, ils vous désarment, vous
baissez votre garde.
Entrez au Goulag
J’allais ce matin, comme tant d’autres, insouciant de tous ces criards, si joyeux le matin et
assassins minables le soir, et les matins ensoleillés se évanouirent vite dans les miasmes et la
lourdeur de leur macabres soirées, je songeais, triste, au Pavlovien qui m’attendait, assoiffé,
attiré par le futur massacre et mon éventrement final. Oui j’allais droit devant, ne doutant pas
de mon avenir incertain.
L’oiseau de malheur impassible, me largua sur l’asphalte, l’entrée du cloaque était accueillante,
banal, j’ai traversé le couloir, libre, aérien, sans accroche ni éraflure et nulle distraction.
Entrez-la ! Nous étions six, le local contenait trois rangs de sièges en alu disposés autour de
l’espace les uns se tenaient doits l’autre non, sans hésiter je choisis un bon, prés de la sortie,
des débris, papiers, gobelets, jonchaient le sol, les murs en aggloméré étaient perforés par
endroits, sans doute quelqu'un aurait frappé dessus, témoignant ainsi son désaccord et son
énervement, j’en déduis qu’ils auraient été nombreux les uns et les autres.
Soudain le vacarme s’installa, peu à peu les uns pour mieux s’entendre, haussaient le ton, en
cinq minutes, des cris parfois des hurlements, le brouhaha était insupportable.
L’on m’appelle, le espace d’a coté quatre pas à faire, petite table, ordinateur âgé, clavier solide,
il faudra qu’il le soit car le préposé a la tache lui assène des coups tel un chat sur sa sourit, une
sourit trainait sur la table, l’écrivain s’en saisissait parfois et alors on entendait la roulette crisser
gourmande et grouillante elle aussi, charmant !
Assoit-toi-la ! Nom, prénom ? Je m’exécute, mes passeports ont été confisqués, Votre mère
s’appelle ? Ana… ? Ma... je lui donne mon livret de famille, soudain il se lève, recueille et
assemble quelques feuillets sort du local en me frôlant assis sur ma chaise et part dans un autre
local attenant, j’entends une imprimante vrombir, soudain des cris se détachent du vacarme
ambiant, un père voudrait récupérer son fils ou sa valise, on ne sait, le ton s’accroissant un
stentor réussit a s’imposer et je crois que le papa partit chercher la valise de son fils ou viceversa,
sans importance.
J’attendais debout, mon écrivain. Soulager ma sciatique, mon souci du moment, perpétuel !
Il entre, Assied toi la ! Il prend sa place et frappe a nouveau sur le clavier parfois il hésite,
quand un homme rentre, treillis de gendarme, revolver a la ceinture, ils discutent ferme et sort
aussi vite qu’il est entré, je l’entends crier au loin, il faut préciser que tout le espace est Open et
que chacun entend l’autre et vice versa.
Votre mère s’appelle Ana M…. ? Vous avez mon Livret lui rappelle-je, Reste assis me dit 'il,
C’est ma sciatique, je m’assois et l’observe attentivement il martèle son clavier en regardant
l’écran d’un vieux ordinateur, plus tard je compris qu’il préparait un rapport pour le procureur,
il déciderait de mon sort.
Goulag (suite2)
Pour le moment, rien n’est sur, il y aurait un jugement décidé contre moi et Fichtre ! j’aurais été
inscrit sur un logiciel chargé d’intercepter tout terroriste franchissant une frontière, je suis fait !
Mon compte est bon!
J’observe mon Pavlovien, il discute ferme et haut avec un collègue, lui habillé en civil, derrière
moi dans le local d’arrivée le boucan ne cesse de croitre il arrive a peine à contenir les derniers
repêchages de l’aéroport, ces individus aux allures fantasques, surréalistes partout tatoués
pantalons troués n’ont pas l’air de s’en faire ils sortent, quémandent a qui passe aux prés et
sèment la pagaille dans ce Bateau Ivre qui est le commissariat de l’aéroport d’Alger.
Assoit-toi-la ! Ma sciatique ! Nous répétons. Enfin quelques coups de patte sur le clavier et puis
subito il se lève et part avec quelques feuillets dans un bureau a coté ou il se met a frapper un
autre clavier, Stakhanoviste aussi pensais-je, il finissait par m’agacer, j’imaginais la fin d’un
Surprise-Surprise allez ! Finissons cette farce, Assez ! J’ai retenu mon hôtel, besoin de calme.
Le nom de ta mère est… Ana Maria… Rodriguez ? Oui Monsieur ! T’est espagnol ? Non, J’ai
deux passeports, vous les avez, Mon père était français, a l’époque l’Algérie n’existe pas !
Impavide, Pavlov ne branche pas a présent il frappe de la main gauche roule la souris de la
main droite et il regarde l’écran d’un air enfin satisfait, mon coeur s’élargit je respire a fond,
j’essaie, seulement une fois, et reste coït, des hurlements a nouveau me saisissent d’angoisse.
Attendez-la ! Me dit’ il, me signifiant l’espace d’entrée ou cette fois je reste debout , les bancs
droits ou tordus étant pris en totalité par les derniers arrivés, j’aperçois qu’ils ont des portables,
et moi fatalitas j’en ait point, je suis fait vous dissiez-je, vite je déchire mon calepin et extrait un
bout de papier, vite j’écris SOS et le numéro de téléphone d’un avocat que j’ai contacté sur
internet, vite je le montre a droite et gauche a qui a un portable, aucun n’a l’air de comprendre,
quand enfin un gars maigrelet décontract, a l’aise dans ses basquets me tend un portable y ayant
fait mon numéro, je le saisis comme un mort saisirait la vie, j’ai juste le temps de balbutier trois
mots …Venez me secourir, je suis détenu, au courant de rien, my name is Eduardo, je pense
que j’aurais besoin d’un bon coup main…lorsque une main ferme et décisive m’arrache le
portable de la main, Pavlov me dit sans me regarder, pas le droit ! Je susurre, my avocat et me
tais, marri, flapi, groggy, ko.
Huit heures du soir j’attends dans ce local crasseux. Adieu veaux, vaches, cochons et mon hôtel
douillet aux eaux thermales bienfaitrices et si nécessaires a ma sciatique chérie, je songeais au
sort qu’attend les détenus disparus corps et guenilles dans les geôles improbables des aéroports
exotiques, finirais-je en volutes dithyrambiques ou en concentré d’enarcard de fosse septique.
Goulag 3
Fatigué, oui ! J’étais à présent convaincu que j’allais passer la nuit au poste, au gnouf, je
n’imaginais même pas le pire, il va falloir improviser, quoi ? S’abstraire ? Disparaitre ? Je
hésitais, lorsque un policier en civil me dit de rentrer dans le local attenant, juste a coté, mêmes
murs en panneaux de contreplaqué type Open Bureau, des armoires maltraitées, usées
cadenassées, disposées aux quatre coins servaient de vestiaire aux policiers, je le sus plus tard au
petit matin, au centre contre le mur un fauteuil, gros, type british, opulent, et profond et vieux,
Poufpouf le policier me dit que c'était le sien et qu’il me verrait bien y passer la nuit, taquin je le
questionne, le fauteuil du condamné a mort ? Mais non ! C’est mon fauteuil !
Sous le coussin j’aperçois une couverture en laine bien moelleuse, un peu de chance, c’est
bien ! Il m’en faudrait plus pour tenir toute une nuit. Je me blottis dedans, il était douillet, la
paix enfin. Dans un coin, un frigo servait de support à un chargeur de walkie talkie, (5) de
temps a autre l’un des agents déposait le sien, Pavlov déposa le sien, pas éteint, j’entendais les
appels et les réponses n‘y comprenant rien je me levais et les éteignais au fur et a mesure de
leur arrivée.
Auparavant ce Pavlov m’a surpris, m’a étonné, je somnolais assis sur le banc du couloir, lorsque
me croisant pour rentrer dans le local il se pencha sur moi et délicatement me dona un coup de
boule presque insensible, amical ? Je ne sais, ah ! Ce geste me signifiait peut être sa
compréhension il n’était pas dupe.
Dans le fauteuil de Poufpouf je m’apprêtais à entamer le marathon de toute une nuit, douze
heures à essayer de dormir dans un brouhaha continu, j’ai connu peu de nuits blanches deux,
trois ? Des mauvais souvenirs, j’allais morfler ! Pour sur ! Quoi faire ? Lire ?
Quel hasard m’a permit d’amener avec moi le bouquin de M. Audiard, La Nuit le Jour et
toutes les autres nuits, ça alors, lui qui voulait les voir tous disparaître dans une boule nucléaire
pour finir une fois pour toutes avec cette peste de genre a deux pattes.
Une autre nuit pour moi à tenir ferme, dormir, oublier ce bal des zombies doit cesser !!!
28 /04 /2018
Goulag 4 suite
Ce foutu fauteuil, je le connais par coeur, en long en large en travers, ses ressorts, et ses trous,
Douze heures à l’ausculter, sa profondeur m’a sauvé, avec la couverture heureusement cachée
sous le cousin j’ai pu me couvrir a même les jambes, car le soir il s’est mis a cailler et a quatre
heures du mat c’était pénible, Audiard est drôle, très ! Même, que j’aurais fait La Traversée de
Paris plus Un Singe en Hiver pour me passer de cette nuit au commissariat.
La Nuit oui ! Le jour aussi arrive, toujours, Sept heures trente, du bruit, la porte s’ouvre, je
feints la marmotte, pas un poil ne bouge, j’entends une armoire s’ouvrir puis se fermer, du bruit
encore, c’est la rentrée des flics, je sens que je dois gêner, mais personne pense me réveiller et
me faire déguerpir, a ma gauche un cadenas s’ouvre et l’armoire grince, de mon fauteuil, la tête
sous ma couverture j’observe l’intérieur, plusieurs cases séparent l’intérieur, au milieu il y a une
grosse orange, hélas elle est grise cendrée, pourrie de sa moitié, j’entends comme un soupir et
une main s’emparer de ce déchet, ensuite le bruit d’une poubelle clôt ce cirque.
Je me secoue comme un chat froissé dans la nuit blanche et m’extrait du local et du fauteuil de
Poufpouf, je le remercierais a l’occasion, a notre éventuelle revoyure, je m’installe sur un banc
au long du couloir et je vois le Commissariat de l’Aéroport d’Alger renaitre au nouveau jour.
Neuf heures, une équipe de nettoyage entame le ramassage de papiers et déchets, une employée
nettoie le sol du couloir, trop de produit, ça glisse, un policier s’inquiète, repassez la serpillière !
Une fois ceci fait, que vois-je, qui vois-je! Mais c‘est Pavlov qui vient vers moi le bras tendu,
m’offrant une demi galette de pain, Manger ! me dit ‘il, ce geste me touche et pas qu’un peu, je
suis gêné, mais refuse poliment, j’ignore toujours ce qui m’attend et ça galette…bref.
Soudain, l’on crie dans le bruit ambiant, j’entends : Rodriguez !!! Je m’empresse de ramasser
mes biens, une Malette contenant mes papiers plus un sac contenant mes achats dans l’espace
Hors douane et se concluant par une magnifique bouteille de Vodka, Absolute (50° svp) qui en
ce moment même me tient compagnie, mon boulet de bagnard, en somme.
Nous fumes trois a partir, gambader a l’aéroport d’a coté accompagnés par trois agents, un
police judiciaire en civil, un police de ville, uniforme bleu ciel, et un gendarme treillis bleu,
tranquillement ils nous firent traverser les files d’attente, les portillons de contrôle, tout le
chemin encombré par les voyageurs en attente d’embarquement, nous étions prioritaires, en
quoi ?.
Surprise ! il était question de nous ficher et d’une manière parfaite, pour cela on nous releva les
empreintes, toutes, des dix doigts, plus les paumes et la main entière, deux agents de la police
scientifique occupaient les lieux, spacieux et calmes, apaisants, ils se la coulaient très douce, l’on
en jurerait au vu de leurs mines enjouées et dodues. Une fois passés au lavabo d’a cote,( vingt
robinets) et pas un seul savon ( ?) je trouvais dans la poubelle un reste de lave vaisselle, en
sortant je remarquais des traces d’encre de dessins sur les murs , telles d’empreintes du temps
des cavernes d’aucuns témoigneraient de leur passage ?. De retour un scientifique se muta en
portraitiste et nous tira la face et le profil, je tentais un sourire, cheesse ! Puis avec un panneau
sur la poitrine mon nom, tel le fameux Wanted, la gloire, quoi ! La postérité.
Goulag 5 (suite)
Me voila fiché, je le savais, je m’en doutais, mes mains, mes doigts, tous, les dix, “ el Unico “
Mieux qu’a Hollywood, le pourtour de mes pouces, le contour de mes auriculaires le détail de
ma paume (c’est moiaaa) ma ligne de mon destin, mais ou va-t-elle ?
L’on nous ramena dare-dare à notre cher refuge le ménage avait été fait, la mare qu’inondait les
waters précédemment avait été vidée ? l’accès aux gogues était plus seyant, se soulager devenait
tentant, moins risqué, moins périlleux, le progrès était visible l’amélioration indubitable,
d’ailleurs on sentait que la tension était moins forte que la veille, n’était ce dut sans doute qu’a
la présence d’un agent en tenue qu’a présent faisait régner un ordre plus naturel dans le Open.
Le rallye reprit son nouveau tour, les agents rentraient de droite vers le centre puis a gauche
s’enfermaient et sortaient par le couloir ou j’avais établit mon nouveau repli, je tentais de
grappiller des nouvelles, j’appris que nous, j’allais être dirigé vers le parquet ou un procureur
déciderait de mon sort. Enfin du concret, Quelqu'un me proposa un café je dis oui je l’eu une
demi heure après, froid, l’important étant le geste j’esquissais un sourire, raté et ignoré de la
planète entière, a ce propos l’on vient de m’appeler, ma présence est requise, le portraitiste du
matin voulait refaire son chef d’oeuvre car il n’était pas sur de l’avoir réussi alors, donc a
nouveau une face, profil et panneau sur la poitrine, Ah ! La postérité ne me quitte plus. Soit.
14 heures Nos dossiers et nos passeports dans les mains d’un policier judiciaire nous
embarquons a six dans un véhicule étrange, estafette a six places, deux devant, derrière une
cage a détenus, trois, au milieu un espace ou se tien le surveillant en uniforme et casquette bleu
ciel, le conducteur étant le gendarme en treillis.
Nous entrons menottés, c’est la règle, ça fait pas mal et c’est comme a l’école un jeu, on joue a
la police et les voleurs, petit au collège j’aimais bien jouer le bon le Zorro, la je pensais a mon
rôle, étais je crédible ? Faisais je bien la racaille, le tordu, le foutu déchet de cette société, de
cette humanité ? L’envie me prenait soudain d’enfin, comme Ferré, une fois pour toutes,
lâcher cette humanité merdique et m’en aller a quatre pattes en hurlant comme Léo “ Je suis un
chien“ j’étais insouciant de ces porteurs cloués nus aux poteaux de couleurs, enfin dans l’an dix
mille Lochu t’est ou ? l’an 10000 ??????
Le gendarme était pressé, il devait nous présenter a un docteur, prévenir l’état de sante de tous,
puis au procureur et ensuite dispatcher chacun a sa destination décidée par icelui avec
récupération du bagage resté a l’aéroport, le tout bien cadré dans les horaires de travail de tout
ce monde en somme une sinécure en principe impossible Mais !
Chez le docteur ça ne va pas, la doctoresse refuse de nous voir il fallait une réquisition en plus
c’est le week end, elle ne travaille pas, après moultes palabres elle nous briefe vite fait et nous
voila sirène a fond partis au tribunal d’Alger chercher le Procureur en permanence le week end
Rentrer au tribunal sous le regard des passants plus ou moins regardant ne me posa aucun
problème je ne pensais plus au présent j’étais ailleurs, un rêve, les locaux étaient vastes et claires
Le bureau du procureur était immense, lui la trentaine fraiche et frêle avait l’air d’être sur de lui
et décidé a bien faire ce qu’il voudrait, une secrétaire trônait devant un bureau flanqué d’une
imprimante plantureuse et sure d’elle même, semblait ‘il, lorsque une fois démenottés nous
défilâmes chacun son tour devant lui je compris que cet homme disposait de peu de temps
pour étudier le cas des prévenus et ensuite prendre la bonne décision, c’est la que je compris
l’importance du travail de mon cher Pavlov et Poufpouf et les autres, leur art conditionnait
l’œuvre de notre ci devant jeune procureur.
Notre entretien fut bref et concis ne laissant place a la conversation, il tapotât rapidement sur
les feuilles de mon dossier en marmonnant, « si ça se trouve tout ça n’est même pas vraie »
puis s’enfermât dans le local et prit ces décisions, pour moi ce fut vite fait une empreinte de
l’index une signature et dix jours pour prendre notification du jugement prononcé contre moi
par défaut. Pour signifier tout ça il fallait utiliser l’imprimante et juste a ce moment voila qu’elle
se met a cracher toutes ses feuilles a4 si généreusement qu’il fallu la débrancher illico presto, le
gendarme bouillait sur place et pensait nous livrer un par un le judiciaire avec nos dossiers et
nos passeports préférait nous livrer en vrac et comme il semblait avoir la main, nous
attendîmes le dépannage de l’imprimante, quand ce fut fait, alors sirène a fond notre carrosse se
rouât a l’aéroport et l’on me déposa devant ma valise retrouvée en me souhaitant Bon voyage
et un bon séjour, béat je répondit Mierci !


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