Algérie

Un gigantesque incendie ravage le marché couvert du centre-ville



Il était environ 2 h du matin dans la nuit de dimanche à lundi dernier quand l'incendie s'est déclaré au niveau du marché couvert situé au boulevard de la Palestine en plein centre-ville.Il a fallu plus de 2 h aux sapeurs-pompiers qui sont intervenus avec une dizaine de camions-citernes et une ambulance pour circonscrire le feu et l'empêcher de se propager aux habitations d'alentour. A la fin de l'opération, les flammes avaient tout détruit et il ne restait de la structure qu'un amas de ferraille. Ce marché qui date du début des années 1980 était dans un état de dégradation avancé, il abritait l'activité de 34 commerçants, 9 locaux et 25 étals allant de la boucherie à l'habillement en passant par différents commerces tels les fruits et légumes.
Questionnés sur les causes à l'origine de ce sinistre, les commerçants victimes ont déclaré qu'une ligne électrique balancée par les vents et mouillée par la pluie a provoqué une étincelle qui a pris aux matériaux inflammables, le vent aidant, la structure s'est embrasée.
Ces commerçants ajoutent : «Ce sinistre qui nous ruine aurait pu être évité si les autorités locales avaient tenu compte de nos doléances maintes fois formulées concernant l'état de vétusté de la structure, qui ne répond absolument pas aux normes sécuritaires et d'hygiène puisque jamais on n'a pensé à réaliser des sanitaires et pour les commerçants et pour la clientèle.»
On se rappelle que lors d'une session de l'APW, au milieu des années 2000, le cas de cette structure avait été posé par un des élus et que des recommandations avaient été formulées mais ces recommandations étaient restées sans écho. Aujourd'hui, ces commerçants émettent l'espoir que l'Autorité locale propriétaire des lieux leur vienne en aide pour par d'éventuelles indemnisations.
Par ailleurs, on signalera ici que d'autres lieux constituent des dangers potentiels à l'image des ex-Galeries algériennes, une structure située à Khemis Miliana où les conditions de sécurité minimales sont absentes et où les responsables des APC qui se sont succédé ont fermé les yeux. Pourtant, cette structure est tellement fréquentée par des hommes et des femmes qu'il suffirait d'une fausse alerte pour que, rien qu'avec un simple mouvement de panique, cela engendrerait une véritable catastrophe. Et ces galeries ne sont pas les seuls lieux où le danger est permanent.
Karim O.


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