Un gardien de parking condamné à sept ans de prison

Condamné une première fois à 5 ans de prison ferme pour «tentative d'assassinat, coups et blessures volontaires, et détention de psychotropes», l'accusé qui a comparu hier encore devant le tribunal criminel après la cassation du premier verdict, écopera cette fois-ci de 7 ans de prison ferme, alors que l'avocat général avait requis contre lui 20 ans de réclusion criminelle.

Les faits de cette affaire remontent à la nuit du 27 février 2005, lorsqu'une violente rixe mettra aux prises l'accusé et la victime, à cause du stationnement d'un véhicule devant la demeure de cette dernière. L'accusé, gardien d'un parking à la cité des Martyrs, orientera un automobiliste pour le stationnement de son véhicule devant la résidence de la victime, mais cette dernière s'opposera à la manoeuvre et ne manquera pas de verser sa colère contre l'accusé. Après un accrochage verbal, les choses dégénèrent assez vite vers la violence. L'accusé s'armera d'une bombe lacrymogène et d'une épée avec laquelle il frappera la victime à la tête. Gravement atteinte, cette dernière sera gardée 9 jours à l'hôpital et le médecin légiste lui accordera 40 jours d'incapacité de travail.

Laissé en liberté provisoire, l'accusé s'accrochera encore le 11 mars 2008 avec une autre personne membre de la famille de la victime, et là aussi il usera de son couteau, blessant cette personne au ventre. C'est à l'issue de cette deuxième bagarre que l'accusé sera arrêté, difficilement, par les services de sécurité, qui trouveront en sa possession deux flacons de «Rivotril». Il clamera devant le tribunal qu'il s'est défendu dans les deux cas face à ses agresseurs et que le médicament «Rivotril» trouvé en sa possession lui a été prescrit par le médecin à cause de son état de santé (épileptique). Au bout de ses délibérations, le tribunal criminel retiendra les charges retenues contre l'accusé, tout en accordant à sa faveur les circonstances atténuantes, et le condamnera à 7 ans de prison ferme.