Algérie

Un film iranien en ouverture


Un film iranien sur un père handicapé qui s'occupe de son fils paralysé ouvrira le mois prochain le Festival du film de Busan en Corée du Sud, lequel revient à la normale après plusieurs éditions limitées par la pandémie, ont déclaré mercredi les organisateurs.Le Festival international du film de Busan (Biff) sera «entièrement normalisé pour la première fois en trois ans depuis la Covid-19», a déclaré aux journalistes le directeur du festival, Huh Moon-young. «Nous nous sentons chanceux de pouvoir jouer à nouveau le rôle de meilleur festival de cinéma d'Asie», a-t-il ajouté.
Fortement réduit en 2020 et affecté par des mesures de distanciation sociale en 2021, le festival revient cette année du 5 au 14 octobre pour présenter 243 films de 71 pays, dont 89 en première mondiale. Il s'ouvrira sur le long-métrage «Parfum du vent», du cinéaste iranien Hadi Mohaghegh, qui raconte l'histoire d'un père et d'un fils - tous deux handicapés - vivant dans un village isolé.Le film de Mohaghegh est «très discret et silencieux, mais c'est vraiment un grand film qui a une résonance et une émotion énormes», a déclaré M. Huh. Le festival rendra cette année hommage au célèbre acteur hongkongais Tony Leung qui sera récompensé pour l'ensemble de sa carrière. L'acteur se rendra à Busan pour recevoir son prix et rencontrer les spectateurs.
Six de ses films, qu'il a lui-même sélectionnés, seront projetés, notamment ses collaborations avec le célèbre réalisateur Wong Kar Wai «In the Mood for Love» (2000) et «Happy Together» (1997). Le drame «A Man» du réalisateur japonais Kei Ishikawa, qui suit une veuve
découvrant des vérités inattendues sur son défunt mari, clôturera l'édition. Le film, «élégant et calme» offre une remarquable exploration de l'identité et du sentiment d'appartenance, promet le directeur du festival.
Parmi les autres projections attendues au festival figure «Riceboy Sleeps» du réalisateur canado-coréen Anthony Shim, qui raconte l'histoire d'une mère célibataire immigrée en Corée et a été comparé à l'Oscarisé «Minari» (2020).Un documentaire sur Kim Ji-seok, programmateur en chef du BIFF, décédé en 2017 alors qu'il assistait au festival de Cannes, sera également présenté en première mondiale, a indiqué le programmateur du festival Nam Dong-chul.
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