Un film en hommage à Charlie Chaplin en compétition

Chaâbano, un quotidien sans commentaire, court métrage muet en noir et blanc a été primé en 2015 de l'Olivier d'or, lors du 14e Festival national du film amazigh.Encore une autre fois, le court métrage muet burlesque Chaabano, un quotidien sans commentaire est sélectionné au Festival du court métrage qui aura lieu dans la ville de Tlemcen les 5 et 6 décembre prochains. Réalisée par Mourad Bouamrane, cette œuvre muette en noir et blanc de 14 minutes, primée au Festival du film amazigh, en 2015, est un hommage à Charlie Chaplin (1889-1977), acteur comique, réalisateur, scénariste, producteur et compositeur britannique.
Comédien et metteur en scène autodidacte, Mourad Bouamrane (24 ans) a débuté sa carrière artistique dans le théâtre en campant des rôles, puis en produisant plusieurs œuvres avec la troupe Itij Dwagur (Le soleil et la lune) de Maâtkas (20 km au sud-oest de Tizi Ouzou). Il a décroché deux prix de la meilleure interprétation masculine et un troisième pour la meilleure mise en scène.
Son dernier projet théâtral est une pièce dramatique intitulée De l'enfer à l'enfer. Ecrite en 2010, elle n'est pas encore montée faute d'argent. «Quelque 150 millions au minimum, sans compter les indemnités des comédiens», confie M. Bouamrane.
Dans le cinéma, il a produit un film en kabyle Nghigh urzrigh (J'ai tué sans m'en rendre compte) réalisé en 2012, et Chaâbano, un quotidien sans commentaire, court métrage primé de l'Olivier d'or, lors du 14e Festival national du film amazigh organisé en octobre 2015 à Tizi Ouzou.
«J'ai d'autres projets écrits, dont une série burlesque et un documentaire qui retrace l'histoire de l'Afrique du Nord», nous apprend Mourad Bouamrane, qui planche par ailleurs sur une production consacrée au grand chantre de l'exil, Slimane Azem (1918-1983).
«Dans le cadre d'un tournage d'un film documentaire qui retrace l'existence de ce grand homme enterré en exil, le pilier, le père de la chanson kabyle dans ses profondeurs et dans toute harmonie, que personne n'oublie, l'éternel Slimane Azem, dont le nom est gravé dans les mémoires de tous à tout jamais,nous lançons un appel à toute personne qui pourrait nous aider à mener à bien ce projet, de prendre attache avec nous (E-mail : [email protected] On a besoin de vidéos, photos, portraits, articles de journaux, sonorités.
Nous cherchons également des collaborateurs en tant que sponsors à cette œuvre», a fait savoir ce jeune réalisateur, scénariste et producteur.