Algérie

Un film de Liazid Khodja sur le mouvement social et la libération nationale



« La classe ouvrière n?allait pas au paradis » En 1881, tombe sur les Algériens le Code de l?indigénat. En gros, pour faire court et éviter le juridisme, cette nouvelle disposition instaure en Algérie un régime à peu près identique à l?apartheid sud-africain. Il faut dire que cela ne changeait pas grand-chose à la condition de nos aïeux, la misère, la répression étant leur lot quotidien, mais 41 infractions spéciales en plus rendaient le faix plus accablant, le malheur plus écrasant et la tyrannie plus arrogante. Alors, par batelées entières, ils seront embarqués comme on charge du bétail vers les mines et les usines de France puis ses champs de bataille. Ils y mourront les épaules écrasées sous la charge des wagonnets de houille ou la poitrine criblée de plomb par mitraille de l?Allemand. A la veille de la Première Guerre mondiale, en 1912, ils étaient 5000 à avoir franchi la Méditerranée. Ils seront plus de 78 000 en 1916 à être réquisitionnés dans les usines d?armement. « Et si ces gens savent si bien travailler sans soupirer, ils doivent sûrement savoir mourir en silence ! », se susurraient les politiques moustachus, en haut-de-forme au ministère de la Guerre à Paris. Aussi, sur les 250 000 Nord-Africains, 175 000 Algériens seront précipités dans les tranchées démentielles de Verdun. La guerre est finie, certains rentrent au gourbi la gueule cassée, le bras ou la jambe emporté, mais les autres, encore valides et costauds, seront enrégimentés pour permettre, à vil prix, la relance économique de la métropole. C?est à tous ces parias que le cinéaste Liazid Khodja a voulu rendre hommage à travers un film documentaire dans lequel il retrace le rôle et l?apport des ouvriers algériens tant en France qu?en Algérie dans le développement du mouvement social et la Libération nationale.  EL Watan : En quelques phrases le pitch du film...  Lyazid Khodja : Il s?agit de retracer en 52 minutes les conditions de l?apparition du mouvement syndical et ouvrier algérien, de suivre son développement et sa lutte multiforme pour l?émancipation sociale. Dans une seconde phase, éclairer les différentes étapes de la constitution du mouvement national depuis le bloc ouvrier paysan de l?Emir Khaled dans les années 1920 (1), jusqu?au PPA-MTLD des années 1950. La troisième étape enfin s?intéresse à l?algérianisation progressive du mouvement syndical et ouvrier à partir du Front populaire (1936-1939), les différents paliers (front commun, congrès musulman), franchis vers sa jonction avec le mouvement national et sa contribution à la libération.  Quelle est l?opportunité d?un tel film aujourd?hui ?  Il y a d?abord l?intérêt que suscite l?histoire aujourd?hui, puis le devoir de mémoire. Il y a dans l?air comme un vent de révisionnisme et je vous avoue qu?il ne tend pas à mettre à jour une histoire plus crédible, plus vraie, soucieuse de nous instruire sur ce qui est arrivé à Abane Ramdane, de nous rapporter ce qui s?est passé au Congrès de la Soummam, de nous renseigner sur la signification des événements d?août 1955 dans le Nord-Constantinois. Enfin situer l?histoire du Mouvement national comme un des éléments fondateurs de la citoyenneté de l?algérianité, de ce que nous sommes aujourd?hui. Ce passé a besoin d?être interrogé. Mais nous dirons c?est moins que sur ce qui nous vient de l?extérieur, sur les faits et méfaits de la colonisation. car, il est absolument nécessaire de regarder ce côté-là pour mesurer ce qu?elle était. La troisième préoccupation vise à rendre justice à une catégorie de la population, d?autant qu?on a souvent et longtemps dit que le Mouvement national ou la libération était essentiellement l??uvre d?un mouvement paysan mené par les paysans. Il y a une tendance à l?exclusion de certains acteurs ou groupes d?acteurs, par exemple le rôle équivoque et complexe du Mouvement nationaliste algérien (MNA) de Messali Hadj, comme celui joué par les communistes à propos desquels plusieurs discours sont tenus. Les différentes interprétations du rôle oublié du mouvement ouvrier dans sa forme syndicale ainsi que les interprétations de la place du Parti communiste algérien (PCA) dont cette année est le 72e anniversaire de la création. (2)  Cela pour les raisons historiques?  Il y a aussi des raisons liées aux préoccupations d?aujourd?hui, entre autres, évoquer fait Ahmed Akkache dans le documentaire, d?une manière assez forte, les missions et les spécificités du mouvement syndical. Il est relayé en cela par Boualem Bourouiba qui rappelle que l?UGTA n?est pas une création du FLN. Même si il y a eu coordination d?action pour éviter de donner l?impression d?être en opposition au FLN ou lui porter tort. Ce n?est pas une création du FLN et il n?a jamais été question dans la tête de ceux qui ont conçu ce mouvement syndical de contribuer au combat pour l?indépendance nationale, d?en faire une chaîne de distribution ou une courroie de transmission du FLN. Bref son instrument. L?UGTA se voulait un mouvement autonome qui avait les mêmes objectifs, les mêmes préoccupations : l?indépendance de l?Algérie. Cette précision sur les conditions de la fondation d?un mouvement syndical proprement algérien, sous l?appellation UGTA en 1956 et le rappel de sa nécessaire autonomie, éclairent maintenant d?un jour nouveau, pas seulement ce qui s?est passé dès 1962, comme le souligne M. Bourouiba dans son livre (3), mais attire l?attention sur l?action que mène aujourd?hui un certain nombre d?organisations autonomes en Algérie et le retour à des syndicats moins inféodés aux partis politiques de manière générale. Il y a donc des raisons liées à l?histoire et d?autres à l?actualité qui, à mon avis, justifient cet intérêt pour cette partie de notre passé moderne. Le rapport entre syndicats et partis, le combat pour l?autonomie, aussi complexe soit la question, me semblent devoir constituer une des grandes préoccupations de la démocratie, afin que chacun occupe la place qui est la sienne pour ne plus mélanger les prérogatives des politiques avec celles de la société civile dans son ensemble.  Dans votre film, M. Akkache parle d?imbrication entre le mouvement social et le mouvement national. Certains historiens soutiennent qu?il y a une relation filiale. Ils en situent généralement les origines dans les grandes migrations du début du XXe siècle avant la Première Guerre mondiale et l?apparition des premières revendications ouvrières...  Du point de vue de la chronologie, ce que vous rappelez est juste. C?est en effet autour de la Première Guerre mondiale ? il est utile de rappeler que les Algériens ne sont pas partis le sourire au lèvres pour se battre, mais ils ont été embrigadés de force ? des centaines de milliers d?Algériens ont donc débarqué sur le terrain des opérations en Europe et une partie a été utilisée pour les usines de guerre. Une guerre d?une incroyable férocité qui a fait des millions de morts. Ceux qui en ont échappé, qui ne sont pas rentrés au pays, qui sont restés en France pour des raisons économiques, se sont retrouvés dans des conditions différentes de celles de l?impitoyable Code de l?indigénat du début du XXe siècle qui régnait en Algérie. Ils y ont trouvé, l?indigénat n?étant pas appliqué en France, des possibilités d?intégrer le mouvement syndical qui leur était interdit en Algérie et je crois que cela correspondait en même temps à des changements dans l?histoire des sciences et des techniques, une étape importante du développement du capitalisme et son passage à l?impérialisme et à l?occupation des terres à l?extérieur du territoire de la France. L?appropriation de l?espace planétaire par la France, les Britanniques, l?Espagne, le Portugal et d?autres puissances européennes. Tous ces grands changements ont provoqué des bouleversements en profondeur dans la société algérienne. Le déplacement de milliers d?hommes sur les champs de bataille ou dans les usines d?armements, a engendré la mutation des formes de lutte. Je ne sais pas si cela était valable pour toutes les nations sous domination. Pour ce qui est de l?histoire de l?Algérie, cette période correspond au passage des modes insurrectionnels, avec les soulèvements paysans comme ce fut le cas à Margueritte (4) ou individuels avec les bandits d?honneur, Benzelmat dans les Aurès, ou Ahmed Oumeri en Kabylie ou encore Rabiiâ à l?ouest du pays, des actes sans aucune issue possible, mais plutôt des gestes désespérés en réponse à l?oppression coloniale. On découvre de nouvelles stratégies qui vont servir le Mouvement national, et après le Mouvement de libération. L?utilisation de la presse, la propagande, le tirage des documents, la clandestinité, les caches, le cloisonnement, la répartition en cellules etc. Cette organisation qui va être un des enseignements du mouvement syndical va servir tout le mouvement national. Mais plus on avance et plus nombreux seront les partis qui viendront à un moment donné, comme le rappelle Akkache, pour intensifier l?activité associative et expliquer le rôle du parti?  A quel moment s?opère la métamorphose ?  Il s?agit pour l?essentiel d?une communauté émigrée, déracinée de force, installée en France, elle s?insère dans le mouvement syndical parce qu?elle est dans le bain, elle commence à prendre connaissance de ses intérêts. Elle intègre donc la bataille pour de meilleures conditions de vie, qui est la préoccupation de l?ensemble du mouvement syndical français. En France à cette époque, se déroulent des changements politiques et sociaux. Le paysage politique se transforme, le Congrès de Tours voit l?éclatement de la Section française de l?internationale ouvrière (SFIO) et la création du Parti communiste français (PCF) (5). Et c?est pour l?essentiel sous l?égide du mouvement syndical de gauche et l?embase idéologique du PCF, que vont se former les cadres qui allaient être à l?origine du mouvement politique algérien et des premiers partis. Rappelons à cet effet l?Emir Khaled, personnage cardinal, mais aussi la création de l?Etoile nord africaine (ENA), ce n?est que plus tard qu?elle aura une assise en Algérie mais c?est au sein de l?émigration qu?elle a pris racine. Très vite, la revendication pour les droits élémentaires n?étant pas satisfaits, c?était aux partis de proposer comment ils pouvaient l?être. Petit à petit, le mouvement national algérien né en France va se façonner et tirer des enseignements des grands bouleversements historiques de son temps, comme la Révolution d?Octobre (1917), l?avènement de l?URSS (30 décembre 1922), et le Komintern, issu de la révolution d?Octobre, favorable à l?irruption d?une Révolution mondiale. Cette institution internationaliste appelait tous ses adhérents à soutenir la libération des colonies et y contribuer, adhérents appréciés et jugés à l?aune de leur contribution à l?émancipation des peuples sous domination, principalement sous le joug de leur propre pays. Sur ce point, les Français ont toujours été considérés comme des mauvais élèves et suivis de près par le Komintern. Plus tard, les conditions nouvelles créées par la libération de l?Europe, avec la chute du fascisme et du nazisme, ont permis aux forces sociales et politiques algériennes de s?épanouir et de peser sur la scène. On assiste à une algérianisation réelle de l?encadrement du mouvement syndical d?obédience communiste et une présence algérienne autochtone importante au niveau du parti communiste. A côté se développent des partis libéraux tels l?UDMA de Ferhat Abbas, le PPA issu de l?ENA avec à sa tête Messali Hadj, ou alors le courant culturaliste des Ouléma fondé par Abdelhamid Ben Badis. Les conditions particulières de 1936, comme la nouvelle remise en cause du Code de l?indigénat puis celles surgies après la Deuxième Guerre mondiale ont permis une entrée massive des Algériens qui ont pesé de manière significative sur le courant communiste parti et syndicat qui a abouti à la transformation de la CGT en Union générale des syndicats algériens (UGSA) un syndicat disons « local ». Même s?il gardait encore une relation de solidarité de lutte avec la CGT, c?était un syndicat vraiment indépendant avec à sa tête des dirigeants algériens. Ce poids nouveau allait permettre le renforcement de la revendication de l?indépendance. Il faut reconnaître que celle-ci a été la préoccupation de tous, même si elle n?a pas été toujours mise en avant, comme l?a fait le PPA. Chacun la classait différemment dans l?ordre de ses priorités. Elle est indéniable dans le discours de Ben Badis, lequel rappelle la différence fondamentale entre les Algériens et les colonisateurs.  Le PPA a fait de l?indépendance son programme et son objectif et toute la raison de son existence. Ce n?est pas le cas pour tous ?  Quand on dit par exemple que le PPA a été le premier à avancer l?idée d?indépendance, on ne peut pas nier qu?on la retrouve également dans les documents importants des années 1930 qui reprennent les déclarations d?une grande radicalité chez les culturalistes de Cheikh Ben Badis par exemple. Cette non altérité de l?algérianité dans la francité qu?il rejette, l?affirmation que « nous sommes Algériens, nous ne voulons pas autre chose » que « notre objectif c?est d?être et de demeurer nous-mêmes » etc ; en sont l?illustration. Ce n?est certes pas l?expression prioritaire de l?indépendance nationale comme pour le PPA qui, faut-il le rappeler, a acquis cette conviction à l?époque de l?ENA elle-même inspirée par le PCF et le Komintern, elle n?est pas cette conscience que l?Indépendance est la seule possibilité de sortir de la crise pour le règlement de la situation qui prévaut pour les indigènes en Algérie. Disons que le PPA avait la marge de man?uvre, du fait de sa composante, pour aller plus vite et pour inscrire l?indépendance en tête des priorités de ses revendications. Seulement Ben Badis la plaçait dans un deuxième temps, sans jamais la perdre de vue. C?est la même chose pour Ferhat Abbas à qui il faut rendre justice, car il a été malgré tout le premier président du GPRA. Abbas était convaincu qu?il fallait avancer les revendications, un combat après l?autre et progresser vers la plénitude des droits de citoyen, au minimum, et non plus de sujet et encore moins d?indigène, passer ainsi du Code de l?indigénat au code de la citoyenneté. Il pensait que c?était un combat suffisamment important pour entraîner tout un courant derrière lui, sans avoir de positions trop radicales qui le couperaient de courants plus larges dans la société. Je crois que pour l?essentiel la revendication de tous restait l?indépendance avec des ordres de priorité différents en fonction des composantes humaines et du courant de la société qu?ils représentaient. Les plus démunis et les parias pouvaient aller loin, mais quelques courants, représentant des couches de la société qui étaient un peu plus aisées comme celui de Abbas, n?étaient peut-être pas dans la même urgence. C?était ça aussi l?objectif du film. Montrer que cette diversité politique du mouvement national, PPA, Ouléma, UDMA et ceux issus de l?UGSA ou du courant communiste, évoluaient progressivement vers la fusion pour la revendication d?indépendance. Quand le saut fut fait le 1er novembre 1954, tout le monde s?est trouvé devant « le choix » décisif. Et on voit qu?en dehors de l?erreur d?appréciation historique du MNA, l?ensemble du mouvement national algérien, tous courants confondus, a rejoint la guerre de Libération nationale.  Qu?est-ce qui a guidé votre choix sur Ahmed Akkache, ancien dirigeant du PCA, et Boualem Bourouiba, membre fondateur de l?UGTA et militant nationaliste tous deux témoins privilégiés de l?histoire ?  Au départ, c?est-à-dire en 2006, il était question de saisir l?occasion du 50e anniversaire de l?UGTA. J?avais à cet effet contacté le secrétaire général, Sidi Saïd, pour lui proposer le sujet et obtenir sa collaboration et son assistance. Il se trouve que la chose n?a pas pu se faire, un autre document a été réalisé par la télévision. Peut-être aura-t-il préféré une forme qui lui assurait une diffusion plus large. Ce film n?ayant pu se faire, pour un anniversaire, j?ai joint M. Bourouiba, le dernier membre fondateur toujours vivant de l?UGTA. Il avait écrit un ouvrage majeur sur cette partie de l?histoire, et c?est ainsi que j?ai eu le plaisir de rencontrer un homme tout à fait charmant. En lisant son livre et en examinant d?un peu plus près ses thèses, le 50e anniversaire de l?UGTA n?étant plus notre objectif, nous nous sommes dit qu?il serait bien de jeter un regard mais double, un regard croisé, pour une double lecture, sur cette période de l?évolution du mouvement syndical et du mouvement politique jusqu?à leur jonction à l?indépendance. Ainsi, avons-nous sollicité M. Akkache, un dirigeant du PCA, témoin et acteur de l?histoire.  Vos interlocuteurs se sont-ils rencontrés lors du tournage ?  Non, à aucun moment. Il eut été inconvenant de les déranger, mais je voudrai souligner que malgré l?âge, ils ont gardé toute leur énergie, leur qualité d?analyse, leur mémoire. Une incroyable intelligence dans la vision. L?un comme l?autre, toujours à la recherche de plus de précision dans l?analyse, toujours plus pointus, un regard plus aiguisé sur cette époque. Ils lisent les problèmes d?aujourd?hui à la lumière du combat d?hier. L?un comme l?autre, rappellent que beaucoup d?amitiés et d?inimitiés se sont faites discrètement durant cette période. Beaucoup d?aspect positif, mais aussi des dérives majeures qui ont leur source dans les conflits, dans les orientations, dans les choix des uns et des autres, en ces temps-là. Par ailleurs, nous nous réservons possibilité de revenir sur l?histoire de l?UGTA dans son rapport aux partis politiques, eux aussi réduits au parti unique, depuis l?indépendance à nos jours, pour voir comment les choses ont évolué. Il s?agit de le faire à la lumière des éléments nouveaux, notamment l?apparition de syndicats autonomes et les perspectives qu?ils ouvrent. Ainsi que l?a rappelé M. Bourouiba, en 1962, il n?était pas question de se placer sous l?obédience d?un parti ou d?un autre. Il était convaincu qu?il y aurait autant de partis qu?avant et autant de syndicats et que chacun représenterait un courant de la société, des intérêts, même si l?indépendance couvrait l?ensemble des intérêts des nationaux, il y demeuraient des intérêts matériels et moraux qui n?étaient pas les mêmes d?une couche sociale à l?autre. Notes de la rédaction :  1 - Lors des élections municipales d?Alger en mai 1925, l?Emir Khaled dirigeait la liste « Bloc ouvriers et paysans », tandis que lors des celles du 9 octobre 1921, il dirigeait la liste « Jeunes algériens ». Elle avait d?ailleurs été élue pour la quatrième fois.  2 - Les 17 et 18 octobre 1936 s?est tenu le Congrès constitutif du Parti communiste algérien. Il remplaçait la Fédération algérienne du PCF.  3 - Boualem Bourouiba. Les Syndicalistes algériens leur combat de l?éveil à la libération. 1936-1962. Préface de Mostefa Lacheraf. L?Harmattan. Paris 1998/ coédition Dahlab-ENAG. Alger 2001. 454 pages.  4 - Margueritte aujourd?hui Aïn Torqui (wilaya de Aïn Defla). Le 26 avril 1901 des fellahs attaquent le village colonial.  5 - Lors du Congrès de Tours, en 1920, les partisans favorables à la révolution russe et au bolchevisme majoritaires se sont retirés de la SFIO pour fonder la Section française de l?internationale communiste (SFIC) ou Parti communiste français.


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