Un festival national sur les randonnées équestres pour jeunes à Tiaret: La passion d'apprécier le paysage à cheval

Considérée comme berceau par excellence de la race équine, Tiaret renoue avec ce qui a toujours fait sa fierté, le cheval en l’occurrence, en abritant du 31 octobre au 3 novembre prochain, le premier Festival national sur les randonnées équestres pour jeunes.

Toutes les conditions semblent a priori réunies pour assurer le bon déroulement de cette première manifestation du genre, à laquelle plus de vingt wilayas du pays devraient prendre part.

Selon les supports d’information confectionnés pour la circonstance, ce festival, placé sous le haut patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports et du wali, est organisé dans l’optique de faire du cheval un partenaire potentiel dans la découverte des sites archéologiques et historiques ainsi que des armoiries, ô combien innombrables, dans la capitale des Rostémides.

En effet, les invités attendus depuis hier devraient se réjouir de parcourir quelques kilomètres dans le cadre de randonnées groupées guidées à destination de trois points, à savoir Sidi El Hosni où ils visiteront les gravures rupestres de Kolimnata, puis à Tagdempt, une contrée réputée pour ses vestiges historiques et, enfin, à Medroussa, fief incontesté des célèbres sites d’El Adjar.

L’autre finalité de cette manifestation est par ailleurs, le rapprochement entre les jeunes des quatre coins du pays à travers un échange de points de vue sur tout ce qui se rapporte aux traditions et coutumes de leurs régions respectives.

Pour cela, les organisateurs ont prévu, au Palais des sports de la ville, un plateau alléchant d’activités, marquées par une exposition illustrant les objets relevant de l’artisanat mais aussi tous les accessoires incarnant le patrimoine équestre, telles la maréchalerie et la sellerie…

Parallèlement, ce festival devrait être agrémenté par des exhibitions de fantasia et de concours sur le cheval, ce qui n’est pas sans drainer la grande foule et plus particulièrement les adeptes du noble animal.

Au volet communication, les hôtes du Sersou auront à assister à une rencontre-débat sur l’histoire du barbe et de la place qu’il a toujours occupé à travers l’alternance des ères.

A noter, enfin, que ce festival qui a nécessité la contribution de plusieurs partenaires, tel le haras Chaouchaoua, l’ONDEEC, les associations spécialisées, devrait être clôturé jeudi prochain par une cérémonie de remise de prix aux lauréats des différentes épreuves et une soirée artistique en l’honneur des invités.

Mourad Benameur