Profitant des événements qui ont secoué ces derniers jours, l’université algérienne, l’ex-secrétaire général de l’union général des étudiants libres (UGEL) Salah Eddine Douadji s’est beaucoup démené pour exprimer son point de vue sur la gestion des œuvres universitaires sous la coupe de son ancien statut au sein du mouvement syndical estudiantin.
Cependant en référence au document émanant du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales daté du 14 janvier 2019, rendu public par l’Office national des œuvres universitaire portant la liste nominative des secrétaires généraux au sein des organisations estudiantines agréées, nous avons constaté que Salah Eddine Douadji, qui a fait le tour des plateaux télés, ne fait partie d'aucun des mouvements syndicaux cités dans le document officiel que nous détenons une copie. Pas plus celui de l’union générale des étudiants libres (UGEL) qui s'avère être sous l’égide d’un certain Samir Ansar.
Un détail que les responsables des médias privés n’ont certainement pas pris compte. Comment un individu usurpe une fonction sans que les médias concernés ne se rendent compte ?
En réalité l'agitation de cet individu avait pour objectif de régler ses comptes avec le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar. autrement dit, il est peu probable que cet ancien SG de l'UGEL s'inquiète outre mesure des conditions de vie des étudiants ni d'ailleurs de la violence qui mine l'université.
Selon nos sources, le ministre a refusé de prendre part au conflit opposant l’ex a l’actuel secrétaire général de l’Ugel a qui il a ordonné le gel des sections représentatives en milieu de ses structures jusqu'à la fin de la discorde. Tout a été mis en stand by jusqu'à ce que le ministère de l'Intérieur a tranché définitivement au profit de Samir Ansar.
Posté Le : 13/02/2019
Posté par : Sportuniversitaire
Source : le Matin d'Algerie