Décidément, par les temps qui courent,
l'érudit reste perplexe et le sage pensif. Et certains ont le culot et ne
reculent devant rien pour s'emparer des biens d'autrui illégalement, et usurper
l'identité professionnelle d'un corps respectable supposé éclater la vérité
toute la vérité là où elle se trouve. En effet, un jeune de 26 ans, encore en
stage dans un centre de formation professionnelle, n'a trouvé de mieux que
d'usurper la profession d'avocat. Dans ce genre d'histoire, les victimes sont
toujours des personnes se trouvant dans un besoin pressant pour être défendues
convenablement et efficacement. L'auteur du faux et usage de faux et usurpation
de fonction n'est que B.H, en apparence ayant la stature requise, le verbe
facile pour persuader ses victimes et agissant sans laisser des doutes pouvant
le trahir. L'une de ses victimes, ayant gardé l'anonymat et osé rompre avec la
peur et le silence, s'est dirigée tout droit au poste de police et a déposé
plainte contre l'usurpateur. Celle-ci a eu beaucoup de peine pour restituer les
biens de son ex-mari qui l'a fraîchement divorcée. Il a frappé fort. Il avait
demandé 15.000 DA à sa victime tout en lui vantant ses qualités miraculeuses
d'en finir avec le dossier en peu de temps. Les descriptions données par la
police ont permis à la P.J d'identifier le faux avocat puis de l'arrêter.
Entendu par le magistrat à compétence territoriale, le mis en cause a été placé
sous mandat de dépôt, avant-hier, note le communiqué de la Sûreté de wilaya
dont copie a été transmise à notre bureau.
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Posté Le : 20/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : B B
Source : www.lequotidien-oran.com