Algérie

Un faible score enregistré



Alger a enregistré un faible taux des électeurs s'exprimant au suffrage électoral du 12 juin. La matinée et jusqu'au début de l'après-midi, le taux de participation n'a pas dépassé le seuil des 4 % jamais enregistré auparavant. Une virée dans les centres de vote de la capitale nous a renseigné sur l'absence de votants. Tôt la matinée, certains centres affichaient un vide sidéral à l'intérieur des enceintes où d'ailleurs chaque centre était cerné par des dispositifs sécuritaires des plus impressionnants.Alger a enregistré un faible taux des électeurs s'exprimant au suffrage électoral du 12 juin. La matinée et jusqu'au début de l'après-midi, le taux de participation n'a pas dépassé le seuil des 4 % jamais enregistré auparavant. Une virée dans les centres de vote de la capitale nous a renseigné sur l'absence de votants. Tôt la matinée, certains centres affichaient un vide sidéral à l'intérieur des enceintes où d'ailleurs chaque centre était cerné par des dispositifs sécuritaires des plus impressionnants.
Dans certains quartiers à l'image du centre Mohammed- Abdou situé à Hussein-Dey et qui reste l'un des plus grands centres de vote dans la commune, l'ambiance était plutôt morose. Son premier responsable M. Bouikni nous a indiqué que "jusqu'à 10 h, le nombre de votants n'a pas dépassé les 56 personnes sur 3.000 inscrits de la liste électorale de la commune". Ce chiffre s'explique selon ce responsable par "la réticence des votants à aller le matin et on devra attendre jusqu'à la fin de l'aprèsmidi pour accueillir plus de votants". Le même constat à El-Mouradia où selon le délégué de l'Anie M. Bentorki "le taux de participants avoisine les 6,62 % sur un chiffre d'inscrits de 18.738.
La commune d'El-Mouradia qui abrite le siège de la présidence de la République n'est pas inscrite comme une commune de grands votants" selon M. Bentorki qui considère que "la majorité des candidats sont soutenus par leurs amis ou leurs proches afin d'obtenir le maximum de voix". À Alger- Centre, les bureaux de vote n'ont pas affiché le flux souhaité d'électeurs. Il en est ainsi du centre de vote à l'école El Oumouma où il nous a été indiqué que sur "1.300 inscrits, 16 votants ont été enregistré à 12h30". Le même constat se fait dans les centres de vote situés à la rue Ben M'Hidi avec 4 centres qui n'ont pas enregistré le taux souhaité de votants. Les responsables de ces centres sont unanimes à considérer que "les électeurs viendront peut-être l'après-midi où une heure avant la fermeture des centres". Les rares personnes, qui venaient pour voter, étaient pour la plupart, des personnes âgées. Il faudra se résigner à attendre plus de participants dans un scrutin où l'on table sur les jeunes électeurs.
Le spectre de l'abstention menace
Les élections de ce 12 juin ont un goût particulier. Les indices révèlent que les scores tant attendus par le passé sont un mode révolu. Beaucoup ont spéculé sur le taux de participation. La capitale, qui reste le centre névralgique de toute élection, parait s'inscrire dans un fort taux d'abstension à toute opération électorale. Avec 16 sièges électoraux et près de 400 listes de candidats indépendants, il faut dire que la bataille sera rude tant la nature du scrutin à liste ouverte sera l'épreuve déterminante pour les futurs élus. "C scrutin est certes un enjeu pour couper avec les anciennes pratiques, mais ici à la capitale la prise de conscience politique est cruciale pour soit s'abstenir ou voter en masse", nous fait savoir un avocat du centre d'Alger. "Les Algériens ne veulent plus de changement de façade mais une réelle rupture avec le passé" lance un autre partisan du boycott.
Quelques dérives enregistrées
Le constat est là. Des dérives sont enregistrées dans certaines circonscriptions électorales. Selon Mme Bouflah, délégué du FLN à Hussein-Dey, la liste de candidats de son parti "renferme des enfants des anciens noms prestigieux du FLN qui avaient été des responsables auparavant". Elle nous a montré à cet effet "des jeunes universitaires et cadres qui sont dans la course électorale mais dont les pères ont veillé à ce qu'ils soient représentés". Cette dame qui évoque des années d'expérience au sein du vieux parti parle avec amertume mais réitère sa confiance "aux jeunes et nouvelles compétences" qui seront probablement élus. Un autre abus est celui des affiches publicitaires des candidats. Selon un responsable de l'Anie àAlger "certains candidats ont affiché leur nombre au-delà du périmètre tracé pour chaque liste". Mais ce genre de comportement a été rappelé à l'ordre par l'Autorité de surveillance des élections qui a même adressé des mises en demeure pour les candidats responsables de ces agissements. On note également selon ertains délégués des partis où "les P.-V doivent être fournis en double et chaque parti doit obtenir un P.-V qui concerne toute remarque et observation le jour du vote". Ce n'est pas le cas dans certaines circonscriptions électorales où les partis devaient attendre leur P.-V jusqu'à 15 h alors que d'habitude, c'est en fin de matinée que les premiers comptes-rendus du scrutin doivent être fournis à ces partis.
Dans certains quartiers à l'image du centre Mohammed- Abdou situé à Hussein-Dey et qui reste l'un des plus grands centres de vote dans la commune, l'ambiance était plutôt morose. Son premier responsable M. Bouikni nous a indiqué que "jusqu'à 10 h, le nombre de votants n'a pas dépassé les 56 personnes sur 3.000 inscrits de la liste électorale de la commune". Ce chiffre s'explique selon ce responsable par "la réticence des votants à aller le matin et on devra attendre jusqu'à la fin de l'aprèsmidi pour accueillir plus de votants". Le même constat à El-Mouradia où selon le délégué de l'Anie M. Bentorki "le taux de participants avoisine les 6,62 % sur un chiffre d'inscrits de 18.738.
La commune d'El-Mouradia qui abrite le siège de la présidence de la République n'est pas inscrite comme une commune de grands votants" selon M. Bentorki qui considère que "la majorité des candidats sont soutenus par leurs amis ou leurs proches afin d'obtenir le maximum de voix". À Alger- Centre, les bureaux de vote n'ont pas affiché le flux souhaité d'électeurs. Il en est ainsi du centre de vote à l'école El Oumouma où il nous a été indiqué que sur "1.300 inscrits, 16 votants ont été enregistré à 12h30". Le même constat se fait dans les centres de vote situés à la rue Ben M'Hidi avec 4 centres qui n'ont pas enregistré le taux souhaité de votants. Les responsables de ces centres sont unanimes à considérer que "les électeurs viendront peut-être l'après-midi où une heure avant la fermeture des centres". Les rares personnes, qui venaient pour voter, étaient pour la plupart, des personnes âgées. Il faudra se résigner à attendre plus de participants dans un scrutin où l'on table sur les jeunes électeurs.
Le spectre de l'abstention menace
Les élections de ce 12 juin ont un goût particulier. Les indices révèlent que les scores tant attendus par le passé sont un mode révolu. Beaucoup ont spéculé sur le taux de participation. La capitale, qui reste le centre névralgique de toute élection, parait s'inscrire dans un fort taux d'abstension à toute opération électorale. Avec 16 sièges électoraux et près de 400 listes de candidats indépendants, il faut dire que la bataille sera rude tant la nature du scrutin à liste ouverte sera l'épreuve déterminante pour les futurs élus. "C scrutin est certes un enjeu pour couper avec les anciennes pratiques, mais ici à la capitale la prise de conscience politique est cruciale pour soit s'abstenir ou voter en masse", nous fait savoir un avocat du centre d'Alger. "Les Algériens ne veulent plus de changement de façade mais une réelle rupture avec le passé" lance un autre partisan du boycott.
Quelques dérives enregistrées
Le constat est là. Des dérives sont enregistrées dans certaines circonscriptions électorales. Selon Mme Bouflah, délégué du FLN à Hussein-Dey, la liste de candidats de son parti "renferme des enfants des anciens noms prestigieux du FLN qui avaient été des responsables auparavant". Elle nous a montré à cet effet "des jeunes universitaires et cadres qui sont dans la course électorale mais dont les pères ont veillé à ce qu'ils soient représentés". Cette dame qui évoque des années d'expérience au sein du vieux parti parle avec amertume mais réitère sa confiance "aux jeunes et nouvelles compétences" qui seront probablement élus. Un autre abus est celui des affiches publicitaires des candidats. Selon un responsable de l'Anie àAlger "certains candidats ont affiché leur nombre au-delà du périmètre tracé pour chaque liste". Mais ce genre de comportement a été rappelé à l'ordre par l'Autorité de surveillance des élections qui a même adressé des mises en demeure pour les candidats responsables de ces agissements. On note également selon ertains délégués des partis où "les P.-V doivent être fournis en double et chaque parti doit obtenir un P.-V qui concerne toute remarque et observation le jour du vote". Ce n'est pas le cas dans certaines circonscriptions électorales où les partis devaient attendre leur P.-V jusqu'à 15 h alors que d'habitude, c'est en fin de matinée que les premiers comptes-rendus du scrutin doivent être fournis à ces partis.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)