Un exorciste condamné à dix années de prison

Un exorciste a été jugé le mois de novembre dernier par le tribunal criminel de Annaba pour des actes immoraux sur deux s?urs.Selon les informations du parquet, il fut reconnu coupable et condamné à une peine de 10 années de prison ferme. Les faits remontent à la journée du 3 août 2012 au mois de Ramadhan lorsque ce faux exorciste, un certain dénommé K. Mohamed, âgé de 59 ans, et père d'un enfant, avait prétendu être un guérisseur de tous les maux pour être contacté par une famille habitant dans un bidonville au chef-lieu de la wilaya d'El- Tarf, dans le but de guérir une jeune fille possédée. Selon les révélations de la première victime, D. Fatma, cet odieux individu avait débuté ses premières séances par la lecture des versets coraniques pour les terminer avec des caresses sur les parties intimes de la jeune adolescente en avançant des motifs comme poursuivre le démon dans le corps de la victime. La seconde fois de sa visite , l'audacieux exorciste passa à l'acte sans tarder en frappant sa victime avec des coups de bâton sur diverses parties de son corps. Possédant la bonne manière d'un beau parleur, la fille aînée D. Ounassa avait décidé de se confier à lui en lui racontant sa malheureuse histoire quand elle avait perdu accidentellement dans son jeune âge sa virginité. Le mis en cause a vite saisi l'occasion pour demander à la deuxième victime de rester seul avec lui pendant un moment, le temps de la baratiner comme sa s?ur, avant de la violer. Une fois ses actes immoraux accomplis, le charlatan partit vers la conquête de nouvelles proies. Les victimes aidées par leur mère déposèrent plainte contre lui qui a abouti à son arrestation par les éléments de la gendarmerie de la région d'El- Chatt qui l'avait traduit en justice dernièrement. Durant son interrogatoire par le juge, le satanique personnage nia tout en bloc tandis que le procureur de la République évoqua l'application de l'article 336 du code pénal. Le verdict des délibérations du jury tomba avec la condamnation de l'accusé à une peine de 10 ans d'emprisonnement avec une amende de 60 millions de centimes à verser aux victimes.