Un exemple édifiant

A l'école primaire Hassiba-Ben-Bouali de Bordj El Kiffan, une enseignante recrutée il y a à peine un an a déjà montré à ses élèves de quoi elle est capable. «Ma fille de 9 ans a été terrorisée par son enseignante au point de régresser même dans ses notes et de ne plus vouloir aller à l'école. Pour une raison inconnue, ma fille a reçu un coup avec une règle en métal sur la tête. Voyant son serre-tête cassé, la maîtresse se précipite vers le premier magasin pour lui en acheter un autre pour dissimuler son geste», raconte cette mère de famille qui n'a pas hésité à la dénoncer auprès du directeur de l'école. Mais ce dernier ne voulait pas en entendre parler en lui répondant que «les élèves l'aimaient bien». Notre témoin assure que «tous les enfants ont eu à subir des châtiments corporels de la part de cette enseignante qui ne semble pas s'inquiéter des différentes plaintes déposées contre elle.» «Les élèves ont si peur d'elle qu'ils n'osent même pas raconter à leurs parents comme cet enfant de 4e année primaire qui a reçu lui aussi un coup sur la tête au point de saigner. L'enfant est resté muet sur ce qui s'est passé car cette enseignante l'avait bien mis en garde», atteste notre témoin.