Un groupe terroriste a assassiné l'ex-président de l'Assemblée populaire communale de Stah Gentis, daïra d'El-Ogla, wilaya de Tébessa. Selon des sources dignes de foi, la victime a été criblée de balles au niveau de son domicile par des individus armés avant de prendre la fuite vers une direction inconnue.Selon les mêmes sources, le groupe terroriste a profité de la nuit, du vent violent et des chutes de neige qui se sont abattues sur la région pour accomplir leur sale méfait. Après avoir tapé à la porte de son domicile, le groupe armé, qui certainement connaissait la victime, a ouvert le feu sur lui à bout portant. Touché par plusieurs balles, l'ex-maire de la ville de Stah Guentis est décédé sur place, a-t-on appris. Alertés, les forces de sécurité sont arrivées sur les lieux mais les criminels avaient déjà quitté les lieux. Le corps sans vie de M. Aouine S. dont l'âge avoisine les soixante ans a été évacué et fut déposé à la morgue de l'établissement public hospitalier (EPH) de Chéréa. Selon des sources qui restent à confirmer, les terroristes l'auraient assassiné par vengeance et ce, pour avoir refusé de les soutenir. Les groupes terroristes islamistes qui activent dans la région de Tébessa réclament toujours de l'argent aux personnes aisées, commerçants ou des personnalités. N'importe quelle personne qui refuse de payer cet argent qui représente une sorte d'impôt pour lesdits «moudjahidine» terroristes serait exécutée. La réclamation des sommes d'argent et toujours suivie par des mises en garde par les criminels à l'encontre de leurs victimes, les menaçant de les exécuter si toutefois ils s'aventurent à les dénoncer. Malgré les efforts de forces de sécurité, plusieurs groupes armés islamistes continuent d'activer dans la région de Tébessa, Khenchela, El-Oued, Batna et Biskra. Même s'ils vivent dans les maquis, les terroristes islamistes sont toujours bien informés par leurs acolytes qui résidaient en milieu urbain. En plus du recrutement et de la propagande, les cellules dormantes sont chargées de tenir informés les «djihadistes» sur les déplacements des forces de sécurité, journalistes, personnalités politiques de certaines partis et sur les personnes jugées pro-pouvoir.
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Posté Le : 10/12/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Rédha
Source : www.lnr-dz.com