Algérie

Un ex-garde communal Algérien jugé en France


Le récit est d'une implacable froideur. Froid, comme l'espritd'Azzedine Brahimi, 41 ans, un ancien membre de la gardecommunale algérienne,Le récit est d'une implacable froideur. Froid, comme l'espritd'Azzedine Brahimi, 41 ans, un ancien membre de la gardecommunale algérienne,
vivantà Rennes (ouest de la France)depuis près de vingt ans et quis'était présenté aux policiersaprès avoir étranglé sa femmele 27 janvier 2015, avec qui ilvenait de divorcer. L'hommeest jugé par la cour d'assisesrennaise, relate, ce mercredi 21 mars, Ouest France.
Un meurtre prémédité
Durant sa garde à vue, Azeddine Brahimi « n'a formuléni regret, ni remords »selon l'enquêteur de police,tandis qu'il relatait son meurtredans un témoignage dénuéd'émotions, de manièrepresque robotique. Alorsqu'elle se trouvait dans sonappartement, il a étranglé unepremière fois Khadija, son exfemme,à l'aide d'un câble finapporté de chez lui, avant des'y reprendre avec un cordonpéritel trouvé dans la chambre de leur fils, indique le journal.
C'est avec cette même placidité que déjà, à l'époque, il s'était rendu au commissariat afin de se dénoncer après avoir commis son forfait. L'accusé avait placé le corps de son ex-femme dans une malle, elle-même déposéedans le coffre d'une voiturestationnée en face du commissariat, précise le quotidien.L'homme, qui se serait dit « soulagé » après ses aveux, avait échafaudé son crime plusieurs jours avant de passerà l'acte. L'enquête a montré que la malle et du fil de feravaient été achetés dans lafoulée de l'assassinat, tandisque le corps avait été descendu de l'appartement avecl'aide d'une personne, poursuit la même source.
Déjà condamné pour violences conjugales
Contredisant ses premières déclarations, Azzedine Brahimi a finalement affirmé ne pas avoir eu l'intention de la tuer et a justifié son agissement en raison de propos blessants que son ex-femme aurait tenus à son égard.Alorsqu'ils s'étaient mariés en Algérie en 1996, l'homme emménage à Rennes en 2001, après avoir passé quatre années dans la garde communale. Tandis que sa femme et leurs deux enfants sont restés enAlgérie, il se met en couple avec une autre femme, avecqui il aura un fils. Il révèlecette nouvelle relation à Khadija, son épouse, lorsqu'il retourne en Algérie, en 2003, après le décès de sa fille. « Cela n'a plus été entre nous», dit-il, mais elle « aurait accepté la vie que je menais». Sa famille le rejoint finalementen 2011. « Au départ, ça allait. Elle était calme, gentille»,
poursuit-il au sujet desa femme. Mais les relations du couple s'enveniment et Azzedine Brahimi reproche àson épouse un changementd'attitude. Il argue que « le système français » l'aurait changé. Son ex-femme avaitdéposé plusieurs plaintes pourviolences conjugales etmenaces de mort, alors qu'il avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences sur son épouse et sur son fils en 2012.
« Descoups, non. Je gueule, c'est vrai », rétorque-t-il, reprochant également à son exfemme de l'avoir trompé. Celle-ci l'aurait contraint à quitter l'appartement en octobre 2013, finit par indiquer lejournal régional, soit presque un an avant la prononciation de leur divorce.
vivantà Rennes (ouest de la France)depuis près de vingt ans et quis'était présenté aux policiersaprès avoir étranglé sa femmele 27 janvier 2015, avec qui ilvenait de divorcer. L'hommeest jugé par la cour d'assisesrennaise, relate, ce mercredi 21 mars, Ouest France.
Un meurtre prémédité
Durant sa garde à vue, Azeddine Brahimi « n'a formuléni regret, ni remords »selon l'enquêteur de police,tandis qu'il relatait son meurtredans un témoignage dénuéd'émotions, de manièrepresque robotique. Alorsqu'elle se trouvait dans sonappartement, il a étranglé unepremière fois Khadija, son exfemme,à l'aide d'un câble finapporté de chez lui, avant des'y reprendre avec un cordonpéritel trouvé dans la chambre de leur fils, indique le journal.
C'est avec cette même placidité que déjà, à l'époque, il s'était rendu au commissariat afin de se dénoncer après avoir commis son forfait. L'accusé avait placé le corps de son ex-femme dans une malle, elle-même déposéedans le coffre d'une voiturestationnée en face du commissariat, précise le quotidien.L'homme, qui se serait dit « soulagé » après ses aveux, avait échafaudé son crime plusieurs jours avant de passerà l'acte. L'enquête a montré que la malle et du fil de feravaient été achetés dans lafoulée de l'assassinat, tandisque le corps avait été descendu de l'appartement avecl'aide d'une personne, poursuit la même source.
Déjà condamné pour violences conjugales
Contredisant ses premières déclarations, Azzedine Brahimi a finalement affirmé ne pas avoir eu l'intention de la tuer et a justifié son agissement en raison de propos blessants que son ex-femme aurait tenus à son égard.Alorsqu'ils s'étaient mariés en Algérie en 1996, l'homme emménage à Rennes en 2001, après avoir passé quatre années dans la garde communale. Tandis que sa femme et leurs deux enfants sont restés enAlgérie, il se met en couple avec une autre femme, avecqui il aura un fils. Il révèlecette nouvelle relation à Khadija, son épouse, lorsqu'il retourne en Algérie, en 2003, après le décès de sa fille. « Cela n'a plus été entre nous», dit-il, mais elle « aurait accepté la vie que je menais». Sa famille le rejoint finalementen 2011. « Au départ, ça allait. Elle était calme, gentille»,
poursuit-il au sujet desa femme. Mais les relations du couple s'enveniment et Azzedine Brahimi reproche àson épouse un changementd'attitude. Il argue que « le système français » l'aurait changé. Son ex-femme avaitdéposé plusieurs plaintes pourviolences conjugales etmenaces de mort, alors qu'il avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences sur son épouse et sur son fils en 2012.
« Descoups, non. Je gueule, c'est vrai », rétorque-t-il, reprochant également à son exfemme de l'avoir trompé. Celle-ci l'aurait contraint à quitter l'appartement en octobre 2013, finit par indiquer lejournal régional, soit presque un an avant la prononciation de leur divorce.
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