Algérie

Un évènement en mesure d'intéresser les Algériens



Un évènement en mesure d'intéresser les Algériens
Un atelier de travail sur le recouvrement des biens tunisiens à l'étranger sera organisé, les 11 et 12 juin à Bruxelles, à l'initiative du Comité national de recouvrement des biens mal-acquis existant à l'étranger, en collaboration avec l'Union Européenne (UE) et la Banque mondiale (BM). La délégation tunisienne sera présidée par le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et Président du Comité National de recouvrement des biens mal-acquis existant à l'étranger, Mustapha Kamel Nabli. L'objectif de cet atelier est "de renforcer les canaux de contact direct entre les magistrats et les experts tunisiens et leurs homologues étrangers, pour aplanir les difficultés inhérentes à ce genre de dossier intrinsèquement complexe et difficile'', précise un communiqué de la BCT, reproduit par l'agence de presse TAP. Il s'agit en outre "d'examiner l'avancement du dossier par les partenaires étrangers, identifier les problèmes encore en instance et les solutions pour les résoudre". Selon cette source, l'organisation de cet atelier est un signal positif, d'autant que la coopération bilatérale avec certains pays est encourageante notamment avec la Suisse. A cet égard, le président tunisien Moncef Marzouki a plaidé l'urgence de récupérer les fonds déposés en Suisse par l'ex-président Zine El-Abidine Ben Ali, en marge de sa participation à la conférence annuelle du Bureau international du travail (BIT) à Genève. "C'est maintenant que nous avons besoin de cet argent, pas dans cinq à dix ans", a lancé le président tunisien, notant que "les besoins sont énormes, les gens réclament du travail, nous avons besoin de ressources", s'exprimant dans une déclaration à la Radio-télévision suisse diffusée samedi à Tunis. La Suisse a rejeté une première requête pour vice de forme et exigé une demande d'entraide judiciaire en bonne et due forme pour la restitution de quelque 60 millions d'euros en avoirs bloqués. Moncef Marzouki a demandé à la Suisse son expertise technique pour retrouver l'argent des "mafieux", estimant que les 60 millions d'euros ne représentent qu'un partie minime de l'ensemble des biens et avoirs déposés par l'ancien régime. Le prochain atelier verra la participation d'experts de pays européens et non-européens, Interpol, le Group Egmont (forum international regroupant les services chargés de recevoir et de traiter les déclarations de soupçon de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme) et le dispositif "Star" mis en place par la Banque Mondiale en vue d'aider les pays en développement à recouvrer les avoirs tirés d'activités illégales (corruption, trafic de drogue, blanchiment d'argent, fraude fiscale...). La délégation tunisienne sera composée de juges d'instructions, de hauts responsables des ministères de la Justice, des Affaires étrangères et des membres de l'équipe opérationnelle du Comité de recouvrement, ainsi que de la Commission tunisienne des analyses financières, a-t-on fait savoir.
Un atelier de travail sur le recouvrement des biens tunisiens à l'étranger sera organisé, les 11 et 12 juin à Bruxelles, à l'initiative du Comité national de recouvrement des biens mal-acquis existant à l'étranger, en collaboration avec l'Union Européenne (UE) et la Banque mondiale (BM). La délégation tunisienne sera présidée par le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et Président du Comité National de recouvrement des biens mal-acquis existant à l'étranger, Mustapha Kamel Nabli. L'objectif de cet atelier est "de renforcer les canaux de contact direct entre les magistrats et les experts tunisiens et leurs homologues étrangers, pour aplanir les difficultés inhérentes à ce genre de dossier intrinsèquement complexe et difficile'', précise un communiqué de la BCT, reproduit par l'agence de presse TAP. Il s'agit en outre "d'examiner l'avancement du dossier par les partenaires étrangers, identifier les problèmes encore en instance et les solutions pour les résoudre". Selon cette source, l'organisation de cet atelier est un signal positif, d'autant que la coopération bilatérale avec certains pays est encourageante notamment avec la Suisse. A cet égard, le président tunisien Moncef Marzouki a plaidé l'urgence de récupérer les fonds déposés en Suisse par l'ex-président Zine El-Abidine Ben Ali, en marge de sa participation à la conférence annuelle du Bureau international du travail (BIT) à Genève. "C'est maintenant que nous avons besoin de cet argent, pas dans cinq à dix ans", a lancé le président tunisien, notant que "les besoins sont énormes, les gens réclament du travail, nous avons besoin de ressources", s'exprimant dans une déclaration à la Radio-télévision suisse diffusée samedi à Tunis. La Suisse a rejeté une première requête pour vice de forme et exigé une demande d'entraide judiciaire en bonne et due forme pour la restitution de quelque 60 millions d'euros en avoirs bloqués. Moncef Marzouki a demandé à la Suisse son expertise technique pour retrouver l'argent des "mafieux", estimant que les 60 millions d'euros ne représentent qu'un partie minime de l'ensemble des biens et avoirs déposés par l'ancien régime. Le prochain atelier verra la participation d'experts de pays européens et non-européens, Interpol, le Group Egmont (forum international regroupant les services chargés de recevoir et de traiter les déclarations de soupçon de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme) et le dispositif "Star" mis en place par la Banque Mondiale en vue d'aider les pays en développement à recouvrer les avoirs tirés d'activités illégales (corruption, trafic de drogue, blanchiment d'argent, fraude fiscale...). La délégation tunisienne sera composée de juges d'instructions, de hauts responsables des ministères de la Justice, des Affaires étrangères et des membres de l'équipe opérationnelle du Comité de recouvrement, ainsi que de la Commission tunisienne des analyses financières, a-t-on fait savoir.




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