Algérie

Un événement capital



Un événement capital
Cette importante date dans l'histoire récente de l'Algérie marque la sortie pour les Algériens d'une guerre particulièrement atroce et meurtrière.Côté algérien, on comptabilise près d'un million et demi de morts, et des centaines de milliers de déplacés. La date du cessez-le-feu retenue prenant effet le 19 mars à midi avait été le résultat de plusieurs rouds de négociations entre les représentants de la République française et la partie algérienne composée d'Ahmed Francis, de Saâd Dahleb, Réda Malek sous l'autorité d'un Krim Belkacem intransigeant quant à l'indépendance de toute l'Algérie dans ses frontières coloniales. De Gaulle, président de la V république voulait absolument garder le Sahara dans le giron de la France en raison des récentes découvertes des importants gisements pétroliers se trouvant à Hassi Messaoud. De Gaulle dans Cet accord historique de De Gaulle, plus tard contesté par les deux parties en raison du départ massif des «Pieds noirs» d'Algérie qui devaient préalablement rester en conservant leurs biens, contenait des clauses militaires, une coopération culturelle et une aide économique. Les accords d'Evian comportaient 99 pages et 111 articles. Aujourd'hui, il semble que le 19 mars commémorant la Fête de la victoire algérienne après 132 ans de résistance populaire au joug colonial français, perd de son importance en raison des rares célébrations programmées. Au niveau d'Alger, la Kasma des anciens moudjahidine de Sidi M'hamed a organisé un regroupement d'anciens maquisards pour qu'ils puissent aller rendre hommage aux morts pour la patrie.Toutefois, force est de constater que nos anciens baroudeurs étaient peu nombreux pour se rendre au sanctuaire des martyrs se trouvant non loin des Eucalyptus dans la périphérie sud-est d'Alger. Le responsable par intérim de la Kasma des anciens moudjahidine de Sidi M'hamed M. Hadj Mabrouk Ghanene s'est donné un mal fou en passant plusieurs jours à confectionner des invitations et à les expédier à leurs destinataires. Nous n'avons pas malheureusement remarqué la présence des élus de Sidi M'hamed, ni celle des enfants de chouhadas, ni celle des représentants des divers partis politiques qui osent en plusieurs occasions officielles proclamer qu'ils auraient appartenu au mouvement nationaliste algérien dans ses deux composantes le FLN et ALN. Il est grand-temps pour les organisations des anciens moudjahidine de changer de fusil d'épaule en instruisant toutes les couches de la population algérienne sur le combat mené par le FLN et l'ALN ayant rendu à l'Algérie sa dignité et sa liberté en affrontant l'un des colonialismes les plus féroces du monde pour lui imposer l'indépendance des générations actuelles. Les jeunes inscrits dans les associations sportives et les écoliers pourraient être invités par les vieux résistants à ces cérémonies commémoratives pour que nul n'oublie, qu'ils ont sacrifié ce qu'ils avaient de plus chere : leur vie. Perpétuer l'enseignement de l'histoire, de toute l'histoire en n'importe quelle occasion du souvenir pour les jeunes générations montantes est l'autre combat à mener à présent par ce qui reste comme patriote dans ce pays.




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