Un étudiant universitaire parmi le groupe 15 harraga interceptés au large de Annaba

En dépit des échecs répétés, de nombreux jeunes en quête d'un nouveau monde continuent à tenter l'aventure au risque de leur vie. Ainsi, 15 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés, hier, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Ras El-Hamra dans la wilaya de Annaba par les éléments du groupement territorial des gardes-côtes, selon le groupement de la Gendarmerie nationale. Les candidats à l'émigration clandestine parmi lesquels on signale un étudiant universitaire, sont âgés entre 18 et 37 ans et sont originaires des wilayas de Sidi Bel-Abbès, Oran, Annaba, Alger et Guelma. L'enquête préliminaire diligentée dans ce cadre par les services de la gendarmerie indique que les clandestins avaient pris le large, hier, aux environs de 4 heures du matin, à partir de la plage de «Seybouse» dans l'espoir de rejoindre les côtes italiennes. Les mis en cause seront présentés, aujourd'hui, devant le procureur de la République près la cour de Annaba. Rappelons que lundi dernier, une autre tentative d'émigration clandestine a été déjouée par les gardes-côtes de Ghazaouet, au large des îles Habibas. Six harraga ont été interceptés à 30 miles nautiques au large de Madagh. Les harraga, originaires de la wilaya d'Oran, avaient embarqué deux jours auparavant à bord d'un hors-bord à partir de la plage de Cap Blanc dans la localité de Aïn El-Kerma. La veille de l'Aïd El-Fitr, 12 personnes ont été arrêtées par les services de la gendarmerie dans la wilaya de Mostaganem. Les clandestins s'apprêtaient à embarquer, à partir de la plage de Sidi Majdoub. Les gendarmes avaient, pour rappel, saisi deux véhicules légers, deux embarcations de pêche, un GPS et un moteur de puissance 30 chevaux. Selon un bilan établi par les gardes-côtes, 300 émigrants clandestins ont été sauvés, depuis le début de l'année, pour la seule wilaya de Annaba.