Un éternel incompris

La question est d'actualité, après le torrent de commentaires qu'a suscités sa dernière intervention sur la Chaîne I, vendredi. Sollicité par notre ami et confrère Aïssa Madani, pour s'exprimer sur sa présence à  Alger pour prendre la direction du NAHD, son club de toujours, l'ancien défenseur de l'équipe nationale dira ne «pas avoir apprécié le fil du déroulement de l'émission. L'invitation que m'a adressée le journaliste était claire. Il s'agissait de me permettre d'expliquer les motivations de ma présence ici à  Alger, et à  travers elle d'évoquer les contacts avec Mourad Lahlou pour parler de ma venue au NAHD. Au bout de deux, trois minutes, le journaliste s'est tourné vers d'autres intervenants à  qui il a accordé beaucoup plus de temps. J'ai estimé qu'il m'a manqué de respect. Si au départ il m'avait dit que je bénéficierai de 3 minutes d'intervention, je n'aurais pas, peut-être, répondu favorablement à  son invitation. Ce que je viens de vivre n'est pas du tout banal. Je suis à  l'étranger, le NAHD me sollicite par le biais de Mourad Lahlou, qui m'a dit qu'il était le nouveau président, et lorsque j'arrive à  Alger, j'apprends que le NAHD a toujours le même président, pas Lahlou, et qu'il a entamé des pourparlers avec une autre personne. J'avais besoin de plus de temps pour préciser certaines choses. Maintenant que mes propos n'ont pas plu, je n'y peux rien. Ce n'est pas à  mon âge que je vais changer ma façon de me conduire», souligne l'ancien défenseur des Sang et Or et de l'équipe nationale. Cet épisode a renforcé sa «conviction qu'on ne veut toujours pas de nous, les joueurs de la génération 1982. Moi, j'encaisse bien. Les autres moins bien. Je veux porter la voix de tous mes anciens coéquipiers qui sont marginalisés dans ce football, où des repris de justice avec des casiers judiciaires chargés ont droit de parole et d'activité et pas nous», conclut Mahmoud Guendouz.