Algérie

Un été chaud pour le gouvernement



Un été chaud pour le gouvernement
Après un Ramadhan chargé en activités, place aux mauvaises surprises.C'est mal tombé pour le gouvernement. L'été n'a pas été synonyme de repos pour lui, cette année. Après un Ramadhan chargé en activités, place aux mauvaises surprises. Les catastrophes naturelles et l'épidémie de la fièvre aphteuse ont pointé leur nez. Au grand malheur des ministres qui s'apprêtaient à s'offrir une pause sous le soleil et le plaisir de la mer, le planning a été complètement chamboulé.Un malheur en cache un autre. Le crash de l'avion de la compagnie Air Algérie suivi du séisme de magnitude 5,6 qui a frappé en début août la capitale, puis la propagation du virus de la fièvre aphteuse, ce lot constitue un véritable cadeau empoisonné pour l'équipe Sellal. Plusieurs ministres ont été forcés de renoncer à leurs vacances, casquette oblige. Les ministres, dont les départements sont directement concernés, ont été appelés à rester mobilisés. On n'annonce pas moins de dix membres de l'Exécutif qui n'ont pas quitté leur bureau. En effet, tout a commencé avec le crash de l'avion de la compagnie Swiftair, affrété par Air Algérie qui a causé la mort de 116 personnes. Ce crash n'a pas encore livré tous ses secrets. Le ministre des Transports qui a présidé la cellule de crise, a été le premier à être réquisitionné. Des enquêtes sont en cours pour identifier les raisons ayant provoqué cette catastrophe. Cet incident a encore une fois remis en cause la sécurité des appareils et le manque de maintenance. Comme il a chamboulé tout le programme de la compagnie, puisqu'il s'est produit à une période où le nombre de voyageurs a atteint le pic. Samedi dernier, 130 passagers qui devaient prendre le vol Lyon-Tlemcen ont vu leur voyage décalé de plus de 12 heures, rapporte TSA. La compagnie aérienne a justifié ce retard par un manque de personnel dû à une réorganisation depuis le crash, rapporte le site. D'autres départements ne sont pas en reste. Le logement secoue sérieusement le département de l'habitat et celui de l'intérieur. Le dernier séisme a de nouveau réveillé les démons des bidonvilles et des quartiers fragilisés, en accentuant la crise du logement. Les opérations de relogement des sinistrés n'ont pas été sans bruit. Des mouvements de protestations ont été enregistrés dans les quartiers les plus affectés par le séisme, entre autre, Bab El Oued et Bologhine. Plusieurs familles habitant des bidonvilles se plaignent d'avoir été mises à l'écart du plan de relogement. Confrontés aux sinistrés du séisme et devant la colère des habitants des bidonvilles qui attendent la concrétisation des promesses, les responsables locaux ne savent plus où donner de la tête. Ces derniers doivent reloger tous les sinistrés. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a donné une instruction ferme lors de sa visite effectuée dans les quartiers les plus affectés par le séisme. «Toutes les familles seront relogées dans les plus brefs délais», a-t-il déclaré devant les caméras de la télé en guise de consolation pour les familles. Depuis, c'est le branle-bas de combat au sein du département de l'habitat et de la wilaya d'Alger pour donner suite à la demande de Belaïz. En application de cette instruction, ce week-end, 630 familles ont été relogées à Alger. Or, la protesta promet encore de beaux jours, d'ici la rentrée. Au niveau du ministère de l'Agriculture, c'est l'état d'alerte générale. La fièvre aphteuse accentue la tension au niveau du département de Nouri. Ce virus avance à grands pas à travers les régions du pays en touchant un grand nombre de bovins. L'épidémie de la fièvre aphteuse a affecté 18 wilayas de l'est et du centre du pays. Le département de l'agriculture est de nouveau pointé du doigt par le Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires. Ces situations vont davantage compliquer la tâche aux ministres. Au lieu de lancer les nouveaux projets, ces derniers seront obligés de revoir l'ordre des priorités.




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