Cet été est entré en activité dès le début du mois de juillet avec la ferme intention de défendre sa réputation à la suite d'un hiver glacial et d'un printemps particulièrement pluvieux.Cette chaleur caniculaire touche toutes les régions du pays. Au Sud, la météo enregistre des records rarement égalés, dépassant, lorsque le soleil est au zénith, les cinquante degrés centigrades, pareillement sur les Hauts-Plateaux et les zones steppiques, où le mercure affiche en permanence des températures insoutenables obligeant les populations à rester cloîtrées à demeure, sous les souffleries des climatiseurs fonctionnant parfois de jour comme de nuit.
Pour les populations habitant le long du littoral ou pas trop éloignées des côtes, c'est la ruée vers les plages.
L'APS signale «une affluence inédite d'estivants sur les plages, estimant leur nombre à Boumerdès seulement, à plus de 1 million de baigneurs durant la semaine allant du 1er au 7 juillet, et de surcroît, ce million d'estivants en temps diurne ne prend pas en compte le grand nombre de personnes qui affluent sur les plages en soirée». Un record enregistré par les services de la Protection civile qualifié d'inédit comparativement aux années écoulées. Si les Algériens se rafraîchissent de plaisirs sur les bords de la Grande bleue, les activités de la Protection civile entre le 1er juin jusqu'au 9 juillet se sont décuplées, étant donné qu'elle enregistre «2.300 interventions réalisées sur les 47 plages autorisées par la wilaya».
1.700 personnes ont été sauvées de la noyade. On compte, comble d'inconscience, plus de 580 cas d'assistances de citoyens traités sur place, et de 70 cas qui ont été transférés vers les hôpitaux. Fort heureusement qu'aucun décès n'a été signalé durant la période sus indiquée sur les plages de Boumerdès, une wilaya qui subie un manque criard d'infrastructures hôtelières, d'espaces réservés aux estivants qui désireraient camper.
Si la wilaya de Boumerdès a été épargnée de drames irréversibles, par contre, soixante-deux (62) personnes, dont l'âge varie entre 6 et 16 ans, sont mortes par noyade dans des plages et des réserves d'eau depuis le début du mois de juin 2018, a-t-on appris dimanche, auprès des services de la Direction générale de la Protection civile.
«Les noyades de ces 62 personnes dont 14 dans des plages autorisées en dehors des horaires de surveillance et 12 dans des plages interdites à la baignade» font noter que les imprudences sont le fait d'adolescents et généralement d'enfants complètement insoucieux des dangers pouvant mettre leur vie en péril, preuve en est ce chiffre effarant relevé par la Protection civile affirmant que 9.000 personnes ont été sauvées sur les plages autorisées.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/07/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com