Un état des lieux déplorable

Déplorable, voire impraticable par endroits et décrié par les usagers, au moment où les opérations d'entretien et de revêtement se font par contre attendre.Ce vaste réseau se compose de 56 km d'axe autoroutier (autoroute Est-Ouest), 280 km de route nationale, 350 km de chemins de wilaya et plus de 1300 km de chemins communaux, et dont l'entretien est confié à la direction locale des travaux publiques pour les routes nationales et les chemins de wilaya. Alors que les chemins communaux ainsi que les milieu urbains relève de la responsabilité de la direction de l'urbanisme et de celle des APC. Quoique, à l'exception du chef-lieu de wilaya où les routes sont entretenues et régulièrement revêtues, les autres localités, à travers tout le territoire de la wilaya, souffrent d'une dégradation flagrante. En raison de l'absence d'un entretien efficient, les moindres chutes de pluie rendent la circulation des véhicules très difficile et parfois impossible, avec des avaloires bouchées à longueur d'année. Ainsi, l'accumulation des eaux sur le bitume fait paraître des nids-de-poule et des fissurations qui gênent lourdement la circulation des véhicules. Les automobilistes et autres conducteurs de poids lourds, usagés de la route Alger-Tizi Ouzou, sur la RN5, puis sur la RN12, sont contraints d'emprunter une route crevassée au niveau de plusieurs endroits. C'est le cas notamment au passage de la RN5 de Tijelabine de Thenia, dans les deux sens, où le bitume s'est déformé par la force de la chaleur et la charge des poids lourds, ce qui provoque des vibrations aux véhicules et augmente le risque de dérapage. Mercredi dernier, après les chutes de pluie qu'a connues la région, deux accidents ont eu lieu en même temps au niveau de la décente de Thenia, et dans les deux cas c'était un poids lourd qui a dérapé, heureusement sans faire de dégâts humains. Cette situation perdure depuis quelques mois sans que les responsables sur ces infrastructures procèdent au revêtement de ce passage où les accidents sont très fréquents. Un peu plus loin, sur RN12 et l'évitement de la ville des Issers depuis Si Mustapha, les automobilistes sont surpris par l'état catastrophique de cet axe routier où les nids-de-poule ont rendu la première voie impraticable. En effet, ce passage de 6 km est parsemé de nids-de-poule, très profonds par endroits, particulièrement sur la première voie. Ce qui oblige tous les automobilistes à prendre la deuxième voie, ce qui ralentit la circulation. La RN68 reliant la ville des Issers à Tizi Ghenif en passant par Chaâbet El-Ameur, a subi plusieurs glissements de terrain ces dernières années, et attend toujours les travaux de réhabilitation. Le chemin de wilaya numéro 35 reliant la ville de Si Mustapha à Legata est quasiment impraticable pour les véhicules légers, car ce passage a été lourdement déformé en l'absence d'avaloirs qui pourraient évacuer les eaux pluviales. Le chemin de wilaya reliant Si Mustapha à Zemmouri est également dans un état catastrophique, notamment au niveau du village Zaâtra. La sortie de la ville de Boudouaou vers l'autoroute est minée par les nids-de-poule rendant la circulation sur cet axe très pénible. Les chemins de wilaya reliant Baghlia à Naciria et Baghlia et Sidi Naâmane sont dans un état de détérioration avancée qui a été causée par la circulation des poids lourds qui transporte le sable à partir des carrières du Sebaou. À l'intérieur des villes, la situation n'est pas plus reluisante. C'est le cas à la ville des Issers où le revêtement des artères principales est plus qu'indispensable, notamment le boulevard Abane-Ramadane où un gros trou s'est formé, à côté de la brigade de gendarmerie, donnant lieu un rond-point qui contraint les automobilistes à ralentir. Au niveau de Bordj Menaïel, c'est encore plus catastrophique, car la rue principale qui porte le nom du Colonel-Amirouche, est jonchée de nids-de-poule, avec des avaloirs bouchés, les eaux pluviales forment régulièrement des flaques d'eau, particulièrement à la sortie ouest de la ville, où le bitume est totalement endommagé.
N. OUHIB