Un espace récréatif grand public

L'édition précédente de ce Salon avait accueilli plus de 210 000 visiteurs entre professionnels et grand public. Cet événement s'inscrit dans une volonté globale de promouvoir dans son ensemble un univers créatif et qualitatif dédié à  l'enfant, une offre vaste et diversifiée pour les enfants mais également pour les futurs mamans et parents. C'est aussi une occasion de débattre de la situation de l'enfance en Algérie qui a droit à  une meilleure santé et à  un environnement sans danger.
Quatre aspects seront développés : les habitudes personnelles en matière de santé et les aptitudes sociales, les réseaux sociaux de soutien, l'environnement social et le développement sain des enfants. Un constat est fait par les organisateurs (Visuel Orbite) : beaucoup d'enfants sont en bonne santé, mais un grand nombre sont confrontés à  de nombreux problèmes (accidents domestiques, obésité, tabagisme, toxicomanie) qui ont des répercussions immédiates sur leur santé ou en auront à  terme.
Le Salon comportera des programmes pédagogiques visant à  renforcer les connaissances des enfants et à  modifier leurs attitudes et comportements afin de responsabiliser et autonomiser chacun à  l'égard de sa santé. Le Salon qui se déroulera sous le patronage du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, offrira une série de conférences et d'ateliers thématiques animés par des professeurs en médecine et des experts et professionnels de la santé. En Algérie, les enfants n'ont pas toujours bénéficié d'une attention particulière. Il y a absence de gestion de leur temps libre. Or, ce temps de divertissement est considéré comme un élément capital pour l'épanouissement du jeune, car il aiguise son instinct de découverte du monde et de l'espace.
Il apprend à  orienter sa curiosité vers les choses rationnelles. Mais chez nous, c'est «l'école de la rue» qui prend en charge les enfants.  
Pour le président de la Forem, le peu d'espaces qui existent dans les cités nouvellement construites sont situés en dehors de celles-ci et selon les statistiques, seuls 5% des enfants sont fédérés pour pratiquer un sport.
S'agissant de la consommation de la drogue dans les grandes agglomérations et selon une enquête réalisée en 2009, il a été démontré que 10 à  13% des collégiens âgés entre 12 et 15 ans ont goûté au haschich et 81 affaires ont été portées devant la justice pour détention de drogue à  l'intérieur des institutions éducatives. La consommation de drogue répond à  un besoin qui peut àªtre différent d'une personne à  une autre : on peut avoir besoin de consommer pour oublier ses problèmes, ou pour avoir du plaisir, ou encore pour se sentir moins timide.