Le but de l'Africalis est de soutenir la formation des doctorants africains impliqués dans le domaine des systèmes d'innovation pour le développement et le management de l'innovation et pour les sensibiliser aux enjeux liés aux politiques et au management dans ce domaine de recherche. Onze experts de rang international ont animé les séances, avec des nouveautés dans cette édition, dont un colloque inaugural et des ateliers dans les secteurs stratégiques et moteurs pour une économie développée. Il s'agit des « expériences d'innovation des secteurs de la pharmacie, des technologies de l'information et de la communication (TIC), de l'agroalimentaire et des énergies renouvelables ». C'est une première dans le monde, selon le coordinateur et vice-président pour l'Afrique et le Moyen-Orient, l'Algérien Abdelkader Djeflat. Aujourd'hui, le dernier atelier sera consacré à « l'université, la recherche et les relations avec le secteur productif : quel rôle et quelles contraintes pour insuffler l'innovation et le développement ' », animé par le professeur Cleas Brundenius de l'Université Lund de Suède. A ce propos, le professeur Brundenius a indiqué, hier, à Horizons, que des mécanismes devraient être mis en place pour créer des passerelles entre l'université et le monde économique (entreprise). Africalis en Algérie a reçu des étudiants venus de trois pays maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie), du Nigeria, de l'Ethiopie, du Bénin, Sénégal, Cameroun et du Portugal. Le budget alloué, moins d'un million de dinars, est assuré par l'ISGP et Globelics. Les thèmes des thèses de doctorat servent à alimenter les débats. A l'exemple d'un doctorant marocain de l'Université de Rabat en gestion et management stratégique, Adil El Harrak, qui travaillera avec un Tunisien et trois Algériens pour développer un article sur leurs expériences respectives dans leur pays. Un Sénégalais, doctorant à l'Université Saint-Louis, Mamadou Ba, développe une thèse sur la production, la distribution et l'exportation de l'oignon dans son pays. La thèse de doctorat de la Portugaise Noémia Maria Simoes, qui participe pour la deuxième fois à l'Académie, porte sur la manière de mettre la connaissance des mathématiques intégrées dans la culture des sociétés au service de l'économie.
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Posté Le : 30/10/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fella Midjek
Source : www.horizons-dz.com