En annonçant publiquement le 14 mars dernier sa volonté de lever la tutelle technique sur internet, le gouvernement du président Obama a eu des réactions diverses. « Il est temps d'opérer une transition vers un modèle multi-acteurs qui ne doit pas être gouvernemental » déclarait du NTIA (National Telecommunications and Information Administration), l'organisme de l'administration américaine du commerce responsable des questions de l'internet. L'annonce qui a eu des échos plutôt favorables à l'étranger, a cependant soulevé une véritable levée de boucliers dans le microcosme politique américain, relayée par des chroniqueurs et éditorialistes, dont celui du Wall Street Journal qui n'a pas hésité à écrire que « le projet Obama... c'est le début de la fin de l'Internet libre et ouvert. » Mais le plus étonnant est de voir l'ancien président démocrate Bill Clinton se mettre de la partie pour charger Obama, de la sorte : « Pourquoi certains veulent-ils ôter à l'Amérique son rôle de superviseur technique de l'Internet ' » « Parce qu'ils veulent réduire la liberté d'expression et utiliser l'Internet pour renforcer les pouvoirs de certains gouvernements plutôt que de servir les peuples ! Notre responsabilité est d'empêcher cela ».Une position tranchée qui a de quoi surprendre beaucoup de monde, mais que des connaisseurs des arcanes de la politique interne de Washington, à l'instar de cet observateur averti, qui considère : « Dès que Bill parle, c'est pour servir Hillary » suite à une question que lui a posée le site d'information huffingtonpost.fr, qui conclut : « Il est vrai que l'ex-secrétaire d'Etat nourrirait des ambitions présidentielles... »
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Posté Le : 14/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com