Algérie

Un énième véhicule chute de la falaise à St Roch: L'absence de murette de protection dénoncée par les usagers



Un énième véhicule chute de la falaise à St Roch: L'absence de murette de protection dénoncée par les usagers
L'absence d'une murette de protection a contribué à la chute d'un véhicule du haut de la falaise sur la RN 2 reliant Oran à Aïn El Turck, à hauteur de la localité de St Roch, sur le territoire de la municipalité d'Aïn El Turck. La murette de sécurité existait bien mais a été malheureusement démolie malheureusement lors d'un accident mortel similaire, qui s'est produit près de trois années auparavant, sans avoir cependant été reconstruite depuis. Une ceinture de sécurité sur cet axe routier serpentant au pied du mont Murdjadjo, constitué essentiellement de virages à épingle à cheveux, a été, notons-le, à maintes reprises revendiquée par les usagers.Il est utile de signaler dans ce registre qu'un état de fait semblable est relevé sur la route de la corniche supérieure où depuis son aménagement, qui a englouti des milliards, un nombre indéterminé de voitures a chuté du haut de la falaise et ce, pour les mêmes raisons. Cet axe routier, dépourvu d'éclairage public et exposé aux subites chutes de pierres, est également constitué de virages dangereux, de surcroît recouvert d'une épaisse brume, après le crépuscule et/ou tôt le matin notamment, durant toutes les périodes de l'année, rendant ainsi la visibilité presque nulle à moins de cinq mètres. L'automobiliste non averti est ainsi exposé au danger. Notons encore que ces deux routes sont confrontées chaque été à un rush estival considérable. « Nous avons signalé à plusieurs reprises l'importance de l'installation d'une ceinture de sécurité à même d'éviter les éventuelles chutes de véhicules dans le vide que ce soit pour la RN 2 ou pour la route de la corniche supérieure. C'est à se demander s'il existe un brin de conscience », se sont indignés des usagers de ces tronçons routiers domiciliés dans la contrée d'Aïn El Turck abordés par Le Quotidien d'Oran à ce sujet, avant de renchérir « nous empruntons quotidiennement l'une ou l'autre route pour se rendre à notre lieu de travail à Oran. Nous connaissons tous les virages dangereux et tous les désagréments et autres contraintes qui exposent les automobilistes à de fâcheuses éventualités, mais que dire pour ceux qui empruntent pour la première l'une de ces deux routes et ignorent leurs dangers ». Le même son de cloche s'est fait entendre par d'autres usagers à propos des dangers de ces deux routes sinueuses.


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