Algérie

Un énième projet approuvé par l'APC



Un énième projet approuvé par l'APC
Chaque conseil exécutif doit, théoriquement, marquer son passage à l'hôtel de ville par des projets d'utilité publique et autres monuments et réalisations qui témoignent de la bonne volonté des élus du peuple. Le projet de la réhabilitation de la place de l'Indépendance, lancé et relancé maintes fois, vient d'être approuvé pour une enveloppe budgétaire de 50 millions de DA.D'aucuns se demandent si cette fixation des différentes assemblées qui se sont succédées à l'APC sur la même place publique est un signe de bonne santé. En voici quelques réactions des citoyens. «Aucune place publique n'a vu le jour à Souk-Ahras depuis l'indépendance du pays et l'aménagement de toutes les cités est loin du niveau requis (?) alors autant investir dans les quartiers hideux et sans âme que de se rabattre sur ce qui existe déjà», a constaté Salah Lebsiri, architecte de son etat. A rappeler qu'un premier projet lancé, il y a deux années, avec une enveloppe beaucoup plus importante n'a pas pu aboutir.On y avait prévu des toilettes souterraines en plein centre ville et la destruction de quelques platanes séculaires. Ni la conception, ni les moyens techniques ne pouvaient plaider pour le lancement du projet.Ce fut l'avortement pour plusieurs raisons. «Les pouvoirs publics, la wilaya et l'APC comprises, qui refusent de s'impliquer dans l'organisation du plan de la circulation routière et la libération de cette même place publique, prise en otage par les vendeurs de fripes, les marginaux, les malades mentaux et les charlatans de tous bords, se donnent la peine pour songer embellissement», estime Lounès, un commerçant local. D'autres citoyens, découragés par les chantiers ouverts en pleins centre urbains y voient une série de désagréments sans grands résultats. «Avec l'encombrement et les embouteillages permanents dans cet endroit précis, ce sera le calvaire avec un nouveau chantier», a étayé un autre. Approchés à ce sujet, des élus communaux ont préféré une approche optimiste.«C'est le lieu-repère d'une bonne partie de la population de Souk-Ahras et on souhaiterait lui donner l'éclat qui lui est du», a précisé l'un d'eux tout en refusant que son nom soit porté sur le journal. Idem pour un autre qui a renchérit : «Nous essayons, du mieux qu'on peut, d'embellir nos lieux publics sans exclure les autres cités, voire les quartiers naissants?certains n'y voient que du gris et ça n'engage que leurs personnes». Entre le gris et le pourpre, c'est le grand écart.




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